Requier-Desjardins M. (2007). Pourquoi faut-il investir en zones arides ? Montpellier (France) : CSFD. Comité Scientifique Français de la Désertification. 40 p. (Dossiers Thématiques, n. 5).
https://www.csf-desertification.org/dossier-csfd/pourquoi-faut-il-investir-en-zones-arides/
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Titre : | Pourquoi faut-il investir en zones arides ? |
Autre titre: | Why we should invest in arid areas? |
Auteurs : | M. Requier-Desjardins |
Type de document : | Ouvrage |
Editeur : | Montpellier [France] : CSFD. Comité Scientifique Français de la Désertification, 2007 |
Collection : | Dossiers Thématiques, ISSN 1772-6964, num. 5 |
Format : | 40 p. |
Langues : | Anglais ; Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Catégories principales 07 - ENVIRONNEMENT ; 7.5 - Dégradation : Impact, DésertificationThésaurus IAMM LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION ; EROSION ; ZONE ARIDE ; UTILISATION DES TERRES ; INVESTISSEMENT ; COUT ; DEGRADATION DE L'ENVIRONNEMENT |
Mots-clés: | TAUX DE RETOUR ECONOMIQUE |
Résumé : |
La question des coûts économiques et notamment macro-économiques de la dégradation des terres devient peu à peu prioritaire dans les réunions internationales sur le développement des régions sèches. Elle rejoint celle du coût de linaction mise en évidence par lOrganisation de coopération et de développement économiques en 2005. Les études menées sur le coût de la dégradation des terres au niveau national restent rares et peu référencées dans les publications scientifiques. Différents travaux issus principalement de la Banque mondiale, leurs méthodes, leurs limites ainsi que leurs résultats sont présentés. Deux types dapproche sont différenciées : (i) des modélisations majoritairement centrées sur la compréhension des processus dérosion pluviale, faites à partir de relevés de parcelles et (ii) des approches plus spatiales divisant les surfaces affectées en fonction des principales activités économiques qui sy déroulent. Les résultats montrent que le coût de la désertification est bien souvent égal ou supérieur à la croissance agricole des pays concernés, ce qui met en question la réalité ou la durabilité de leur développement rural. Les analyses des taux de retour sur les investissements engagés dans la lutte contre la désertification (LCD) restent insuffisantes. À partir des quelques travaux clés et dune revue de plusieurs projets de LCD, le document montre que les taux de retour des projets réussis sont souvent sous-évalués parce quils se limitent aux gains de production agricole. Cependant, les délais de retour constatés pour les investissements dans la réhabilitation des terres dégradées permettent aussi dexpliquer la faible diffusion des pratiques de LCD auprès de populations locales qui ne peuvent en supporter le coût. En conclusion, la question du seul investissement dans la récupération et dans lentretien des terres comme moteur du développement rural est posée. Ne faut-il pas aussi, pour lutter contre la désertification, promouvoir des petites industries de valorisation des produits des régions sèches, lécotourisme ou des activités de service ?
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Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://www.csf-desertification.org/dossier-csfd/pourquoi-faut-il-investir-en-zones-arides/ |