Lamine C. (2008). Les intermittents du bio : pour une sociologie pragmatique des choix alimentaires émergents. Versailles (France) : Editions Quae. 341 p. (Natures Sociales).
Titre : | Les intermittents du bio : pour une sociologie pragmatique des choix alimentaires émergents |
Auteurs : | C. Lamine ; F. Chateauraynaud, préf. |
Type de document : | Ouvrage |
Editeur : | Versailles [France] : Editions Quae, 2008 |
Collection : | Natures Sociales |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7592-0089-4 |
Format : | 341 p. / réf., graph., tabl. |
Langues : | Français |
Catégories : |
Catégories principales 08 - ALIMENTATION ; 8.1 - Consommation Alimentaire. ComportementThésaurus IAMM SOCIOLOGIE DE L'ALIMENTATION ; COMPORTEMENT ALIMENTAIRE ; COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR ; PRODUIT BIOLOGIQUE ; PRATIQUE ALIMENTAIRE ; ANALYSE SOCIOLOGIQUE ; SYSTEME AGROALIMENTAIRE ; CONSOMMATION ALIMENTAIRE |
Résumé : |
Doit-on relier le succès des produits biologiques au seul contexte récent de crises et de controverses alimentaires ? En fait, les interrogations des mangeurs sont non seulement d'ordre sanitaire, mais aussi diététique, gustatif et éthique. Face à ces incertitudes, certains, les mangeurs bio puristes, délèguent totalement leurs choix au label bio. Mais dans leur grande majorité les consommateurs bio sont irréguliers dans leur choix bio, et ouverts à dautres solutions : ce sont des mangeurs bio intermittents. Létude de leur cas nous fait accéder à la complexité et à la variabilité des pratiques alimentaires contemporaines. Pour les décrire, lapproche proposée combine lanalyse de leurs trajectoires et lanalyse pragmatique et microsociologique des rapports entre ces mangeurs et leurs aliments, ce qui permet dappréhender les variations du degré de réflexivité de lacte alimentaire et de lincertitude ressentie par les mangeurs sans basculer dans un relativisme peu constructif. Sopposant aux figures dun consommateur « zappeur » et déstructuré ou, au contraire, déterminé par son appartenance sociale, louvrage défend la thèse dune réflexivité routinière.
Cette analyse relie aussi les pratiques des mangeurs et celles des filières agroalimentaires, dordinaire déconnectées du fait des découpages classiques des disciplines scientifiques. Létude de systèmes agroalimentaires alternatifs met en exergue des formes possibles de construction de la confiance : ouvrir la « boîte noire » de la production alimentaire, créer des espaces de négociation entre producteurs et consommateurs et même des formes de partage des incertitudes, « ré-attacher » les produits à la nature par le respect de leurs irrégularités. Cela conduit aussi à discuter les limites de la relocalisation des systèmes agroalimentaires, notamment en termes déquité sociale, et, plus largement, les dimensions politiques de la consommation alimentaire. |
Cote : | I2-LAM-2008 |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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19554 | I2-LAM-2008 | Papier | Centre de documentation | Espace Thématique | Disponible |