Bertacchini Y., Strasser C. (2011). Intelligence économique et créativité au sein de la PME/PMI : une compétence offensive à organiser. Revue internationale d'intelligence économique, 01/10/2011, vol. 3, p. 13-35.
http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RIIE_031_0013
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Titre : | Intelligence économique et créativité au sein de la PME/PMI : une compétence offensive à organiser (2011) |
Auteurs : | Y. Bertacchini ; C. Strasser |
Type de document : | Article |
Dans : | Revue internationale d'intelligence économique (vol. 3, 2011/1) |
Article en page(s) : | p. 13-35 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Catégories principales 09 - ENTREPRISES ; 9.1 - Entreprise généralités (gestion, organisation)Thésaurus IAMM ACTEUR ; CREATIVITE ; INTELLIGENCE ECONOMIQUE ; COMPETITIVITE ; STRATEGIE DE L'ENTREPRISE |
Résumé : |
Les PME et PMI créent la majeure partie de la richesse nationale et des emplois, réalisent plus de la moitié des investissements productifs de notre pays. Si par leur taille, leur histoire, leur souplesse dadaptation, elles sont souvent le creuset de linnovation et sources dinformations convoitées par la concurrence, lacteur au sein dune organisation structurée en mode projet créatif comme lutilisateur de ses produits, y tient une place principale dans le management de linformation et lémergence de nouvelles idées. La place de la veille stratégique et de lintelligence économique dans leurs processus de développement, de diversification, dinnovation et de prise de décision nest plus à démontrer.
Cependant si laspect défensif leur est devenu plus familier, laspect offensif se borne souvent à un rôle de collecte, de traitement de linformation et dinstauration de processus de veille. Le volet offensif de lintelligence économique telle que nous lenvisageons dans notre propos a trait à la créativité en tant que support dune intelligence compétitive et aux techniques publicitaires qui peuvent contribuer à définir, puis à intégrer un modèle offensif au sein des PME PMI. Un modèle qui ne serait pas lapanage des seuls services de veille, mais à la portée de chaque acteur de lentreprise afin quil puisse être source de diversification, dinnovation et de prise de décision. Nous nous référerons à la sociologie de lacteur réseau ou sociologie de la traduction développée par Latour, Callon et Latour (1991 et suivantes), ainsi quaux propositions récentes que nous avons appelé de « reverse creativity » ou les usages nouveaux et utilisations nouvelles imaginées ou détournées de produits occupent une proposition pertinente. Nous prendrons appui sur la méthode de création de la connaissance Nonaka et Takeuchi (1997) qui soutient que le salarié est lacteur principal de lentreprise car il possède les connaissances, traite linformation et interagit avec son organisation pour y faire émerger de nouvelles propositions. Enfin, nous analyserons les techniques créatives publicitaires, et notamment la technique de la « disruption » que lon doit au publicitaire Jean Marie Dru (1996 et 2003), et tenterons de démontrer quun modèle qui relierait le domaine de la « connaissance » à celui de la « créativité », servirait les objectifs tactiques et stratégiques de lentreprise. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RIIE_031_0013 |