Aderghal M., Chaker M., Laouina A. (2012). Évaluation des projets de lutte contre la dégradation des terres : la commune des Sehoul (Maroc). Sécheresse, 01/07/2012, vol. 23, n. 3, p. 211-218.
http://doi.org/10.1684/sec.2012.0360
http://doi.org/10.1684/sec.2012.0360
Titre : | Évaluation des projets de lutte contre la dégradation des terres : la commune des Sehoul (Maroc) (2012) |
Auteurs : | M. Aderghal ; M. Chaker ; A. Laouina |
Type de document : | Article |
Dans : | Sécheresse (vol. 23, n. 3, 01/07/2012) |
Article en page(s) : | p. 211-218 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM EVALUATION DE PROJET ; DEGRADATION DES TERRES ; DESERTIFICATION ; LUTTE ANTIEROSION ; GESTION PARTICIPATIVE ; EFFICACITE ; MAROCCatégories principales 07 - ENVIRONNEMENT ; 7.5 - Dégradation : Impact, Désertification |
Résumé : | Relever le défi de la lutte contre lérosion des terres et la dégradation des ressources naturelles, nécessite des aménagements efficaces sur les plans environnemental et socio-économique, ainsi que leur adoption/appropriation par les acteurs locaux. Dans le cas de la commune des Sehoul dans la région de Rabat, au Maroc Atlantique, une évaluation objective des techniques et des approches de conservation des eaux et des sols (CSE) a été conduite à laide de loutil World Overview of Conservation Approaches and Technologies (WOCAT). Celui-ci propose un protocole expérimental qui sappuie sur la participation des acteurs locaux pour mesurer lefficacité environnementale, économique et sociale, de trois technologies existantes, lune paysanne rotation céréales-légumineuses alimentaires et céréales-légumineuses fourragères et deux introduites par les pouvoirs publics régénération assistée du chêne-liège en forêt domaniale, et plantations doliviers sur des terres privées. Lobjectif final est de permettre aux acteurs locaux de retenir les techniques les mieux évaluées en vu de leur expérimentation et, selon les résultats obtenus, de contribuer à leur dissémination à léchelle de leur territoire. Or, même si les techniques sélectionnées ont donné des résultats jugés positifs amélioration du potentiel fourrager et des caractéristiques physiques du sol le processus de leur vulgarisation se trouve limité. Cest pourquoi on se demande si lutilisation de loutil WOCAT qui favorise la participation des acteurs du territoire est à lui seul suffisant pour permettre une prise de conscience collective au niveau de la société locale de lintérêt de ces technologies. En dautres termes, est-ce une insuffisance de loutil WOCAT, ou plutôt un problème lié aux choix des acteurs locaux ? Nous savons que loutil WOCAT a une fonction dévaluation des technologies et des approches CSE, et quil nest pas conçu, a priori, pour être linstrument de leur vulgarisation. On suppose donc que les limites constatées à leur propagation sont dabord sociales, à mettre en rapport avec lévolution des comportements des acteurs locaux, épris dindividualisme, dans un contexte agraire en perte de cohésion sociale. |
Cote : | Demander à l'accueil |
URL / DOI : | http://doi.org/10.1684/sec.2012.0360 |