Iraki A., Tamim M. (2013). La région : bilan économique et territorial. GéoDev.ma, 01/01/2013, vol. 1, 16 p.
http://revues.imist.ma/?journal=GeoDev&page=article&op=view&path[]=628
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Titre : | La région : bilan économique et territorial (2013) |
Auteurs : | A. Iraki ; M. Tamim |
Type de document : | Article |
Dans : | GéoDev.ma (vol. 1, 01/01/2013) |
Article en page(s) : | 16 p. |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM REGION ; COLLECTIVITE TERRITORIALE ; EVALUATION ECONOMIQUE ; RESSOURCE FINANCIERE ; RESSOURCE HUMAINE ; COOPERATION DECENTRALISEE ; INVESTISSEMENT ; MAROCCatégories principales 03 - POLITIQUE ET THEORIE ECONOMIQUE ; 3.1 - Organisation Politique. Administration |
Résumé : | Les données de base de ce texte, collectées auprès de 13 régions (Grand Casablanca Chaouia-Ouardigha, Doukkala-Abda, Fès-Boulemane, Gharb-Chrarda-Bni Hsen, Marrakech-Tensift-Al Haouz, Meknès-Tafilalet, Oriental, Rabat-Salé-Zemmour-Zaer, Souss-Massa-Draa, Tadla-Azilal, Tanger-Tétouan, Taza- Al Hoceima-Taounate), se rapportent à la période 2003-2007 et portent notamment sur le potentiel financier du Conseil régional, ses capacités humaines, la coopération décentralisée internationale et lusage des dépenses déquipement. En 2006, le total des dépenses des collectivités locales a atteint 10,23% du total des dépenses publiques et 2,44% du PIB ; celui des régions atteignait à peine 0,33% du total des dépenses publiques. Quelle que soit lorigine des recettes, elles restent très en deçà de ce que peut espérer un conseil régional qui est pensé par le législateur comme un lieu de dynamisation du développement local régional. A cela il faut ajouter les dysfonctionnements liés à la gestion, remarquables dans le décalage entre les recettes et les dépenses déquipement, qui peuvent sexpliquer aussi bien par lincapacité des instances élues à consommer le peu de ressources dont elles disposent que par la lenteur des procédures administratives et aux entraves, éventuelles, de lexercice de la tutelle. Le personnel de la région a peu évolué entre 2003 et 2006 ; avec une moyenne de 22 personnes, ladministration de la région reste très réduite. La coopération décentralisée constitue un levier de développement différemment utilisé par les régions ; elle agit surtout comme un levier pour assurer lexpertise qui manque (au conseil régional et à son personnel) dans les différents domaines du développement ; les conseils qui ont le plus été sensibles à cette question ont été les instigateurs dune coopération avec des conseils régionaux bénéficiant dexpertises dans des domaines spécifiques. Concernant les actions dinvestissement répertoriées, elles donnent lapparence dune logique de saupoudrage qui invite à sinterroger sur la dimension régionale des actions qui reste peu présente dans la plupart des cas ; plusieurs facteurs peuvent expliquer cette situation : le mode délection des membres du conseil régional (élus des élus), la modicité des compétences humaines disponibles, la difficile émergence dun leadership régional (élites ancrées dans leur territoire) qui pose les véritables enjeux de son développement et les assume, à travers un processus de planification qui laisse place à un contre pouvoir institutionnalisé (droit à linformation, évaluation externe des choix de développement, implication des ONG et de la société civile). |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | http://revues.imist.ma/?journal=GeoDev&page=article&op=view&path[]=628 |