Farès M'H., Magrini M.-B., Triboulet P. (2012). Transition agroécologique, innovation et effets de verrouillage : le rôle de la structure organisationnelle des filières : le cas de la filière blé dur française. Cahiers Agricultures, 01/01/2012, vol. 21, n. 1, p. 34-45.
http://revues.cirad.fr/index.php/cahiers-agricultures/article/view/30959
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Titre : | Transition agroécologique, innovation et effets de verrouillage : le rôle de la structure organisationnelle des filières : le cas de la filière blé dur française (2012) |
Auteurs : | M'H. Farès ; M.-B. Magrini ; P. Triboulet |
Type de document : | Article |
Dans : | Cahiers Agricultures (vol. 21, n. 1, 01/01/2012) |
Article en page(s) : | p. 34-45 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM FILIERE ; INTEGRATION ; INNOVATION ; COMPORTEMENT DES AGRICULTEURS ; TRANSITION AGROECOLOGIQUE ; AGRICULTURE ALTERNATIVE ; AGRICULTURE INTENSIVE ; VERROUILLAGE SOCIOTECHNIQUE ; RESISTANCE AU CHANGEMENT ; COUT DE TRANSACTION ; BLE DUR ; FRANCECatégories principales 06 - AGRICULTURE. FORÊTS. PÊCHES ; 6.4 - Production Agricole. Système de Production |
Résumé : | Le système de production agricole français est appelé à évoluer vers une agriculture plus respectueuse des ressources et de lenvironnement. Si la recherche agronomique développe de nouveaux systèmes de culture en ce sens, leur adoption par la profession agricole reste problématique. Le système de production agricole apparaît en effet comme verrouillé (« lock-in ») autour dun paradigme technologique, reposant sur un usage intensif des intrants, dont il est difficile de sortir. Dans cet article, nous formulons lhypothèse, en mobilisant les apports récents de la théorie des coûts de transaction et de la littérature sur les systèmes sociotechniques, quune faible intégration des acteurs dune filière peut en partie expliquer le verrouillage du système. La structure organisationnelle dune filière peut en effet constituer un verrou, dans la mesure où des configurations organisationnelles faiblement intégrées peuvent freiner la mise en place dinvestissements nécessaires pour assurer la transition agroécologique. Cette hypothèse est ensuite appliquée à une étude de cas en France, la filière blé dur \; filière qui présente un faible niveau dintégration ou de quasi-intégration entre les acteurs de lamont et de laval. Nous nous interrogeons enfin sur les leviers dactions possibles pour « déverrouiller » la filière. Une solution au déverrouillage consiste à créer des filières de niche au sein des filières classiques de production et de commercialisation. Une meilleure valorisation auprès des consommateurs dune production à plus haute performance environnementale pourrait ainsi favoriser ladoption de nouvelles pratiques. Néanmoins, la question reste de savoir comment assurer un partage de la valeur qui donne aux agriculteurs les incitations financières suffisantes pour faire le choix de ces nouvelles pratiques. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | http://revues.cirad.fr/index.php/cahiers-agricultures/article/view/30959 |