Teil G. (2013). Des controverses à trancher ? Une étude empirique des certifications de qualité dans la vitiviniculture française. Cahiers Agricultures, 01/03/2013, vol. 22, n. 2, p. 133-141.
http://revues.cirad.fr/index.php/cahiers-agricultures/article/view/31019
http://revues.cirad.fr/index.php/cahiers-agricultures/article/view/31019
Titre : | Des controverses à trancher ? Une étude empirique des certifications de qualité dans la vitiviniculture française (2013) |
Auteurs : | G. Teil |
Type de document : | Article |
Dans : | Cahiers Agricultures (vol. 22, n. 2, 01/03/2013) |
Article en page(s) : | p. 133-141 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM VITICULTURE ; LABEL DE QUALITE ; AGRICULTURE BIOLOGIQUE ; APPELLATION D'ORIGINE ; PRODUCTION VEGETALE INTEGREE ; VIN ; TERROIR ; FRANCECatégories principales 06 - AGRICULTURE. FORÊTS. PÊCHES ; 6.4 - Production Agricole. Système de Production |
Résumé : | En 2004-2005, au démarrage dune étude sur les qualifications environnementales dans la viticulture française, la préoccupation environnementale semblait patiner. Cette stagnation préoccupait les acteurs et alimentait leurs controverses. Deux partis saffrontaient chez les agrobiologistes qui saccusaient mutuellement de nuire au développement du bio. Dès 2007, la viticulture bio a entamé une croissance spectaculaire \; lun des partis aurait-il été vaincu ? Ni adversaire, ni résistance vaincus \; le changement nest pas venu du bio, mais des vins de terroir. Non seulement la controverse est toujours là, mais on la retrouve, similaire, chez les producteurs dappellations dorigine protégées (AOP). Lanalyse de ces deux cas différents montre que la controverse porte sur des interprétations divergentes de lusage des labels. Pour les uns, le label définit une qualité qui découle de lapplication de ses contraintes réglementaires \; pour les autres, le bio ou la qualité de terroir sont des démarches globales tendues vers un objectif précis, mais dont les mises en uvre sont toujours à adapter aux mille et une particularités de chacune des exploitations. Ces deux visions des labels sont assez incompatibles. Faut-il dès lors, comme le réclament certains, trancher le conflit et opter pour lun ou lautre camp ? Lanalyse de léchec de lagriculture raisonnée, étonnamment restée en marge du récent tournant environnemental des vins, permet davancer une réponse négative à cette question. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | http://revues.cirad.fr/index.php/cahiers-agricultures/article/view/31019 |