Sraïri M.T. (2014). Le prix de revient du lait au Maroc et ses implications pour l'avenir de l'élevage bovin. Alternatives rurales, 01/03/2014, n. 1, p.1-11.
http://alternatives-rurales.org/wp-content/uploads/2014/03/AltRur1PrixLaitPourImp1.pdf
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Titre : | Le prix de revient du lait au Maroc et ses implications pour l'avenir de l'élevage bovin (2014) |
Auteurs : | M.T. Sraïri |
Type de document : | Article |
Dans : | Alternatives rurales (n. 1, Mars 2014) |
Article en page(s) : | p.1-11 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français |
Catégories : |
Catégories principales 10 - INDUSTRIES ; 10.5 - Produits LaitiersThésaurus IAMM MAROC ; LAIT ; EXPLOITATION AGRICOLE FAMILIALE ; VOLATILITE DES PRIX ; RENTABILITE ; COUT DE PRODUCTION ; ELEVAGE |
Résumé : | Au Maroc, le prix de revient du lait est un enjeu important de lélevage bovin, car la volatilité accrue des prix des intrants commence à malmener sérieusement sa rentabilité. Aussi, la présente étude vise à caractériser le prix de revient du lait bovin. Lanalyse a été effectuée dans 86 élevages de sept régions et représentatifs de la diversité des situations dexploitations de taille réduite. Les principaux coûts sont les charges alimentaires fourrages et concentrés (51,9 %), suivies des charges de main-duvre familiale et salariée (22,8 %) et des amortissements des investissements (16,5 %). Létude montre aussi un prix moyen de revient du lait supérieur au prix « départ ferme » dans quasiment toutes les régions, impliquant un déficit économique de lactivité délevage (les ventes de bovins étant inclues dans la méthode de calcul utilisée). Quand les charges relatives à lamortissement des investissements et la rémunération de la main-duvre familiale ne sont pas prises en compte, le prix de revient du lait devient inférieur au prix « départ ferme » dans quatre des sept régions. Cela implique toutefois une vulnérabilité sociale (pas de rémunération des efforts de la main-duvre familiale) et même financière, du moment que le renouvellement de loutil de production nest plus garanti. Au final, létude suggère que des tensions ultérieures sont à redouter dans la chaîne dapprovisionnement laitier, si les éleveurs narrivent pas à améliorer la rentabilité de leurs activités, grâce à une maîtrise accrue de la productivité ou à travers la révision à la hausse du prix du lait « départ ferme ». |
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URL / DOI : | http://alternatives-rurales.org/wp-content/uploads/2014/03/AltRur1PrixLaitPourImp1.pdf |