Lerin F., Louafi S. (2009). "Tout bouge, rien ne change ?" De la difficulté à considérer la sécurité alimentaire comme un bien public global. Courrier de la planète, 01/10/2009, n. 91, p. 4-7.
Titre : | "Tout bouge, rien ne change ?" De la difficulté à considérer la sécurité alimentaire comme un bien public global (2009) |
Auteurs : | F. Lerin ; S. Louafi |
Type de document : | Article |
Dans : | Courrier de la planète (n. 91) |
Article en page(s) : | p. 4-7 |
Langues : | Français |
Catégories : |
Catégories principales 08 - ALIMENTATION ; 8.3 - Politique et Sécurité AlimentaireThésaurus IAMM SECURITE ALIMENTAIRE ; BIEN PUBLIC ; AUTOSUFFISANCE ; SOUVERAINETE NATIONALE ; CRISE ALIMENTAIRE ; AIDE ALIMENTAIRE ; ORGANISATION INTERNATIONALE ; MONDIALISATION |
Résumé : | La question de la sécurité alimentaire apparaît, de prime abord, comme une question purement nationale celle dune souveraineté souvent revendiquée dans les relations internationales. Les situations durgence liées soit à des conflits locaux, soit à des catastrophes naturelles sont, en ce sens, des exceptions pendant lesquelles laide de la «communauté internationale» est requise pour pallier une défaillance momentanée dÉtats soumis à des contraintes externes trop fortes et indépendantes de leur volonté (le cas dHaïti aujourdhui). En effet, il est admis dans le débat international contemporain sur la sécurité alimentaire que le problème est très rarement un problème de disponibilité des biens alimentaires (au sens des anciennes famines historiques 1) mais un problème daccessibilité donc de prix des biens alimentaires ou de revenus des plus pauvres, qui forment ce que lon appelle parfois le «milliard den bas» (bottom billion), pauvres ruraux et urbains confondus. Dit dune autre manière : il est de la responsabilité des États-nations dassurer aux pauvres et mal-nourris les biens alimentaires qui sont nécessaires à leur survie et, sauf cas durgence, cest une question déquité posée à des régimes économiques, sociaux et politiques. En ce sens, la sécurité alimentaire ne serait pas un bien public global. |
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