Agabriel J., Faure B., Lebreton F-X., Lherm M., Micol D., Garcia-Launay F., Pradel P., Angeon V., Martin B. (2014). La race bovine Salers : un atout pour le développement de son territoire d'origine par son identité forte et des produits qualifiés. Cahiers Agricultures, 01/03/2014, vol. 23, n. 2, p.138-147.
http://revues.cirad.fr/index.php/cahiers-agricultures/article/view/31082
http://revues.cirad.fr/index.php/cahiers-agricultures/article/view/31082
Titre : | La race bovine Salers : un atout pour le développement de son territoire d'origine par son identité forte et des produits qualifiés (2014) |
Auteurs : | J. Agabriel ; B. Faure ; F-X. Lebreton ; M. Lherm ; D. Micol ; F. Garcia-Launay ; P. Pradel ; V. Angeon ; B. Martin |
Type de document : | Article |
Dans : | Cahiers Agricultures (vol. 23, n. 2, 01/03/2014) |
Article en page(s) : | p.138-147 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français |
Catégories : |
Catégories principales 04 - DEVELOPPEMENT LOCAL ET REGIONAL ; 4.3 - Appellations liées au Territoire. Produits du Terroir. QualitéThésaurus IAMM FRANCE ; ELEVAGE ; BOVIN ; VIANDE BOVINE ; LAIT ; FROMAGE ; QUALITE ; RACE INDIGENE |
Résumé : | La race bovine Salers bénéficie dune image forte et reconnue, indépendante du système de production, laitier pour 5 % des élevages, ou allaitant pour 95 %. Pour autant le développement du « berceau de la race » peut-il sappuyer sur les combinaisons de productions spécifiques et identifiées quautorise cette race ? Des recherches multidisciplinaires (zootechnie, économie, qualité des aliments) et des méthodes dinvestigation variées (enquêtes, suivis, expérimentation) ont été mises en uvre pour répondre à cette question. Les expérimentations ont porté sur la maîtrise des itinéraires de production (lait, carcasses) et la connaissance fine des produits (fromages, viandes), compte tenu des aptitudes et du comportement de la race. Une conduite alimentaire privilégiant le lait et les fourrages avant sevrage est ainsi plus efficace pour la production dun jeune bovin Salers (15 mois). La viande de ces taurillons est claire, classée en gamme intermédiaire, mais peut se valoriser en grande et moyenne distribution. Le lait des vaches Salers diffère de celui des vaches Holstein surtout par la nature de ses acides gras. La tétée damorçage du veau spécifique de la race et difficile à supprimer, renforce les différences de composition. Les fromages fabriqués avec ce lait traité à létat cru diffèrent par leurs textures et arômes. Une filière laitière pérenne pourrait bien valoriser ces différences mais la pénibilité de la traite faite obligatoirement en présence du veau reste un obstacle. Des enquêtes auprès de consommateurs ont confirmé la forte image de la race vectrice de valorisation économique. Leur consentement à payer pour des produits identifiés est cependant plus fort pour le fromage (jusquà 30 %) que pour la viande (jusquà 10 %). Les qualités reconnues des produits identifiés comme issus de vaches Salers et loriginalité des systèmes de production peuvent apporter des plus-values significatives aux divers acteurs locaux, ce qui peut correspondre à une forme de rente territoriale. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | http://revues.cirad.fr/index.php/cahiers-agricultures/article/view/31082 |