Blanc J. (2014). La difficile « naturalisation » du causse Méjean : logiques de participation et dynamiques dappropriation des enjeux de gestion de la biodiversité dans le Parc national des Cévennes (France). Revue d'ethnoécologie, 01/07/2014, n. 6, 20 p.
http://ethnoecologie.revues.org/1925
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Titre : | La difficile « naturalisation » du causse Méjean : logiques de participation et dynamiques dappropriation des enjeux de gestion de la biodiversité dans le Parc national des Cévennes (France) (2014) |
Auteurs : | J. Blanc |
Type de document : | Article |
Dans : | Revue d'ethnoécologie (n. 6, 01/07/2014) |
Article en page(s) : | 20 p. |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français ; Anglais |
Catégories : |
Thésaurus IAMM PARC NATIONAL ; PASTORALISME ; PARTICIPATION DES AGRICULTEURS ; GOUVERNANCE ; METHODE D'ELEVAGE ; ANALYSE DU DISCOURS ; CONSERVATION DU PAYSAGE ; GESTION DES RESSOURCES NATURELLES ; AGRICULTURE CONTRACTUELLE ; AIDE AGRIENVIRONNEMENTALE ; FRANCE ; LOZERE ; CEVENNESCatégories principales 07 - ENVIRONNEMENT ; 7.4 - Ressources Naturelles : Paysage, Biodiversité, Patrimoine naturel |
Résumé : | Depuis le début des années 90, la contractualisation sest imposée comme lune des principales modalités de réponse aux enjeux de gestion de la biodiversité dans le Parc national des Cévennes. Elle est non seulement considéré comme contribuant à une « bonne gouvernance » de la nature mais également présentée comme un levier pour la sensibilisation et lengagement des populations locales en faveur de la gestion de la biodiversité. Cependant, comme nous le montrons ici à partir du cas du causse Méjean, vingt-cinq années de gestion contractuelle nont guère fait entrer la biodiversité dans le quotidien des éleveurs. Si tel est le cas, cest dune part que cette dernière reste avant tout lexpression dune forme technocratique de la nature, quelle sest imposée aux éleveurs à travers une grammaire normée, incapable de sintégrer à leur environnement « vécu ». Mais si tel est le cas, cest dautre part que la gestion contractuelle telle quelle se présente localement nest quune forme pervertie du principe de libre manifestation des intérêts de chacun quelle est censée incarner. En effet, dans les conditions actuelles de lexercice de leur métier, les éleveurs ne sont guère « libres » de souscrire ces contrats. Cette tentative dimposition déléments de nature, qui implique une re-signification profonde du territoire vécu des éleveurs et passe par des logiques contractuelles dévoyées, concoure ainsi à un faible niveau dappropriation des enjeux de protection de la nature par les éleveurs et à la fragilité dun dispositif de conservation toujours largement dominé par des rapports conflictuels entre ces derniers et les représentants du Parc national. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | http://ethnoecologie.revues.org/1925 |