Chadenas C., Andreu-Boussut V., Barthon C., Michel X., Lajartre A. de. (2020). La gouvernance des espaces protégés : vers un partage de la nature ? Vertigo, 01/05/2020, vol. 20, n. 1, p. 1-25.
https://doi.org/10.4000/vertigo.27491
https://doi.org/10.4000/vertigo.27491
Titre : | La gouvernance des espaces protégés : vers un partage de la nature ? (2020) |
Auteurs : | C. Chadenas ; V. Andreu-Boussut ; C. Barthon ; X. Michel ; A. de Lajartre |
Type de document : | Article |
Dans : | Vertigo (vol. 20, n. 1, Mai 2020) |
Article en page(s) : | p. 1-25 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM RESERVE NATURELLE ; GESTION DES RESSOURCES NATURELLES ; ZONE PROTEGEE ; GOUVERNANCE TERRITORIALE ; ECOTOURISME ; FRANCE ; AUDE ; OCCITANIECatégories principales 07 - ENVIRONNEMENT ; 7.2 - Politique de l'Environnement |
Résumé : | Depuis une trentaine dannées et la mise en réserve de milieux naturels sur les littoraux français de lAtlantique, de la Manche et de la Méditerranée, leur ouverture au public a conduit à un aménagement de lespace, se réduisant parfois à quelques sentiers de découverte, allant, pour dautres sites, jusquà participer pleinement à la dynamique touristique du territoire contiguë. Si la pédagogie à lenvironnement est le principal prétexte à laménagement pour le public de ces sites, ces pratiques ont cependant contribué à une zonation de lespace. Elle devient dautant plus indispensable que la pression exercée aux abords voire à lintérieur du périmètre de protection est perçue comme importante, portée par un engouement très fort pour les activités dans la nature. Cette zonation donne limpression dun desserrement de statuts de protection contraignants vers des formes plus intégrées et partagées de gestion et de gouvernance de lespace. Cependant, le constat du dérangement des espèces conduit parfois le gestionnaire à aller vers une nouvelle zonation de lespace protégé, par la création de sanctuaires de nature plus contraignants, justifiant aussi un retour à une ouverture de ces espaces plus limitée pour le grand public ou visant, dans certains cas, à la fermeture totale dun site. Cet article propose danalyser la manière dont le découpage de lespace de trois réserves naturelles de France métropolitaine, la baie de Somme (Picardie), Sainte-Lucie (Aude) et Moëze-Oléron (Charente-Maritime) a été organisé. Les trajectoires de ces sites seront appréhendées, depuis la création de lespace protégé jusquà aujourdhui, en observant en particulier les dialectiques ouverture/fermeture et permanence/rupture que ces lieux connaissent et la manière dont elles sont appréhendées. Plus largement, lobjectif de ce travail est didentifier des modèles de partage de lespace afin déclairer la manière dont les réserves naturelles peuvent contribuer au développement durable des territoires dans lesquels elles sinsèrent, la protection de la biodiversité devenant ainsi le révélateur dune nouvelle dynamique de lespace. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.4000/vertigo.27491 |