Tchekemian A. (2020). Repenser la sécurité alimentaire et sanitaire au regard du covid-19 : une alimentation locale pour une sante globale ? REGS. Revue économie, gestion et société, 01/09/2020, vol. 1, n. spé. 27, p. 60-80.
https://revues.imist.ma/index.php/REGS/issue/view/1432
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Titre : | Repenser la sécurité alimentaire et sanitaire au regard du covid-19 : une alimentation locale pour une sante globale ? (2020) |
Auteurs : | A. Tchekemian |
Type de document : | Article |
Dans : | REGS. Revue économie, gestion et société (vol. 1, n. spé. 27, Septembre 2020) |
Article en page(s) : | p. 60-80 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français ; Anglais ; Arabe |
Catégories : |
Catégories principales 08 - ALIMENTATION ; 8.3 - Politique et Sécurité AlimentaireThésaurus IAMM SECURITE ALIMENTAIRE ; LOCALISATION DES PRODUCTIONS ; LOCALISATION DES INDUSTRIES ; DEVELOPPEMENT LOCAL ; COVID-19 ; AUTOSUFFISANCE ; PRATIQUE ALIMENTAIRE ; MONDIALISATION ; COMMERCE INTERNATIONAL ; CHAINE DE VALEUR |
Résumé : | La pandémie de coronavirus, déclarée le 11 mars 2020 par l'OMS, conduit à penser que d'autres agents pathogènes pourraient se propager dans les années à venir. La mondialisation des échanges peut donc transformer une épidémie localisée en pandémie, non sans remettre en cause les habitudes alimentaires et culturelles des populations locales. Au delà des aspects sanitaires, la pandémie de Covid-19 invite à réfléchir aux conséquences de la mondialisation, car elle sinscrit dans un faisceau de crises actuelles et à venir : économique, sociale et environnementale. Une campagne sanitaire, permettant d'éradiquer une telle pandémie, est en effet coûteuse ; les entreprises subissent le ralentissement de l'activité, ce qui entraîne une récession économique, malgré les aides engagées par les Etats. Les causes structurelles de cette pandémie incitent à repenser, notamment, la sécurité alimentaire et sanitaire sur le long terme. La crise révèle les fragilités des chaînes de valeurs internationales à flux tendus qui, depuis une trentaine d'années, structurent le processus de mondialisation. Des politiques publiques adaptées permettraient une relocalisation dans les secteurs de l'agriculture (souveraineté alimentaire) ou encore de la santé (industrie pharmaceutique), mais obligeraient à modifier les règles du commerce international et les politiques d'investissement. Dans cette perspective, le confinement imposé a pu être présenté comme une opportunité pour réduire l'impact négatif des activités humaines sur l'environnement. En agglomération, le développement des jardins collectifs par l'ensemble des acteurs locaux et régionaux, permettrait par exemple aux plus fragilisés daccéder à suffisamment de produits agricoles de qualité, abordables et nutritifs. Après l'inhumanité du confinement et de la distanciation sociale, cette forme d'agriculture durable pourrait en outre avoir des vertus sociales. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://revues.imist.ma/index.php/REGS/issue/view/1432 |