Salas y Mélia D. (2021). 2101, une rétrospective du climat. Le XXIe siècle revisité. Futuribles, 01/09/2021, n. 444, p. 65-78.
https://doi.org/10.3917/futur.444.0065
https://doi.org/10.3917/futur.444.0065
Titre : | 2101, une rétrospective du climat. Le XXIe siècle revisité (2021) |
Auteurs : | D. Salas y Mélia |
Type de document : | Article |
Dans : | Futuribles (n. 444, Septembre-Octobre 2021) |
Article en page(s) : | p. 65-78 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français ; Anglais |
Catégories : |
Catégories principales 07 - ENVIRONNEMENT ; 7.6 - Changement ClimatiqueThésaurus IAMM CHANGEMENT CLIMATIQUE ; GAZ A EFFET DE SERRE ; RECHAUFFEMENT GLOBAL ; SEQUESTRATION DU CARBONE ; BIOMASSE ; ENVIRONNEMENT SOCIOECONOMIQUE ; SCENARIO ; MONDE |
Résumé : | La plupart des analyses traitant aujourdhui des changements climatiques et de leurs conséquences sappuient sur des ensembles de projections intégrant plusieurs scénarios plausibles dévolution des émissions humaines de gaz à effet de serre. Or lintensité de ces émissions futures est, par nature, incertaine car dépendante des évolutions socio-économiques, qui ne peuvent être prédites pour lensemble du XXIe siècle. Selon lévolution future des émissions, le réchauffement planétaire simulé par les modèles en 2100 par rapport au niveau préindustriel varie de 1,5 °C à 5 °C ou plus. Cette approche permet donc dassocier à un scénario socio-économique un changement du climat, et den déduire les impacts dans de nombreux domaines. Réciproquement, il est également possible de déterminer les politiques mondiales démissions compatibles avec une cible de réchauffement donnée. Larticle de David Salas y Mélia repose sur un autre mode de réflexion prospective, le backcasting, qui consiste, à partir dune situation climatique future, à remonter le fil du temps et relater les événements y ayant mené. Lauteur se place ici en 2101 et examine lenchaînement de circonstances qui ont conduit à un réchauffement de la température planétaire jusquà un pic de 3,1 °C en 2068, par rapport à lère préindustrielle, avec un focus sur locéan dans le cadre de notre série consacrée à la mer. Il pointe linsouciance des années actuelles qui ne permettra pas dengager des actions suffisamment vigoureuses pour limiter le changement climatique ; il présente les techniques de géo-ingénierie envisagées pour pallier ces insuffisances, puis les conséquences des évolutions constatées ; et enfin, le choix du recours à la technique du « Grand Parasol » pour renvoyer le rayonnement solaire vers lespace avant quil natteigne la Terre, qui permettra juste de ralentir lévolution, de ne pas basculer dans le pire scénario, mais nempêchera pas la régression de la vie et des pertes majeures dans nos écosystèmes. Mais nous ne sommes quen 2021 Est-il encore temps de sortir de linsouciance pour entreprendre les actions drastiques qui simposent ? |
Cote : | Demander à l'accueil |
URL / DOI : | https://doi.org/10.3917/futur.444.0065 |