Hakkou S., Sabir M., Machouri N. (2022). La filière truffe dans le Sahara marocain : une opportunité pour le développement socio-économique de la région. Espace géographique & société marocaine, 01/09/2022, n. 63, p. 57-89.
https://doi.org/10.34874/IMIST.PRSM/EGSM/34777
https://doi.org/10.34874/IMIST.PRSM/EGSM/34777
Titre : | La filière truffe dans le Sahara marocain : une opportunité pour le développement socio-économique de la région (2022) |
Auteurs : | S. Hakkou ; M. Sabir ; N. Machouri |
Type de document : | Article |
Dans : | Espace géographique & société marocaine (n. 63, Septembre 2022) |
Article en page(s) : | p. 57-89 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français ; Anglais ; Arabe |
Catégories : |
Catégories principales 10 - INDUSTRIES ; 10.3 - Fruits et LégumesThésaurus IAMM FILIERE ; TUBER ; DEVELOPPEMENT LOCAL ; VALORISATION ; RECOLTE ; COMMERCIALISATION ; SAHARA OCCIDENTAL ; MAROC |
Résumé : |
Les truffes dans le Sahara marocain constituent une opportunité pour le développement local. Cependant, la filière na pas eu lattention adéquate de la part des institutions de développement et elle est mal connue dans son potentiel de production, son organisation et ses impacts socioéconomiques. Lobjectif de cette étude est détudier cette filière afin de montrer son importance socio-économique et identifier les contraintes qui se posent à son développement. Létude a été réalisée à travers une analyse documentaire, des prospections de terrain et des enquêtes et ateliers participatifs avec les différents acteurs.
Le Sahara marocain est caractérisé par la production des truffes de désert appelées localement « terfess ». On note trois types dintervenants dans la filière : collecteurs, intermédiaires et grossistes. Il ny a pas dorganisation ni de règlementation pour laccès à la ressource qui reste ouvert à tout le monde. Les quantités collectées et commercialisées sont très importantes en bonne année de production. Les revenus sont aussi conséquents et contribuent à lamélioration du niveau de vie des intervenants, notamment les collecteurs. La filière profite plus aux grossistes qui contrôlent les prix. Ils gagnent 50 plus que les collecteurs. Plusieurs contraintes se posent au développement de cette filière dont deux majeures : le manque dorganisation et la difficulté de stockage des truffes. Une seule tentative de valorisation est réalisée par une unique coopérative à Laâyoune. La filière mérite dêtre valorisée par son organisation sur les plans institutionnel et réglementaire. Elle doit être accompagnée par la recherche scientifique. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.34874/IMIST.PRSM/EGSM/34777 |