Blanc P. (2005). Le printemps libanais. Paysans & Société, 01/08/2005, n. 292, p. 62-72.
Titre : | Le printemps libanais (2005) |
Titre original: | [Spring in Lebanon]] |
Auteurs : | P. Blanc |
Type de document : | Article |
Dans : | Paysans & Société (n. 292, 2005/08) |
Article en page(s) : | p. 62-72 |
Langues : | Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM LIBAN ; ETATS UNIS ; FRANCE ; SYRIE ; POLITIQUE ; POLITIQUE ECONOMIQUE ; ELECTION ; RELIGION ; RELATIONS INTERNATIONALES |
Résumé : | Depuis septembre 2004, une contestation massive de la tutelle syrienne au Liban a entraîné le départ de la Syrie et l'affirmation d'un certain libanisme. Si l'attentat contre Rafic Hariri en a été le catalyseur, celle-ci traduit aussi un rejet en profondeur de l'occupation syrienne et le refus d'un système de corruption généralisée. Cette contestation a été renforcée par l'engagement des acteurs internationaux dans la crise, en particulier les Etats-Unis et la France dont la double détermination a poussé la Syrie à opérer son retrait. C'est de concert que les diplomaties française et américaine ont fonctionné, chacune ayant ses soucis : pour les Etats-Unis, la porosité des frontières de la Syrie et l'appui de Damas au Hezbollah et aux factions palestiniennes; pour la France, la mise à mal de la souveraineté du Liban, l'allié de toujours et les difficultés de Rafic Hariri. Après le départ des Syriens, le Liban a connu les premières élections, en apparences libre de toute ingérence, qui ont donné la victoire assez nette à l'opposition et ont révélé l'ampleur du confessionnalisme. Le nouveau gouvernement doit faire face à des défis majeurs dont le premier est économique et financier. Il s'agit de trouver des solutions a l'endettement record du pays, la dette représentant 180 pourcent du PIB. L'agenda géopolitique s'avère complexe puisqu'il comporte la question du Hezbollah dont l'abandon des armes s'avère difficile mais également celle des droits civiques et des conditions de vie des réfugiés palestiniens. Enfin, après 30 ans d'occupation syrienne, le Liban doit recréer une relation de confiance avec la Syrie, dans laquelle les deux pays auraient beaucoup à gagner |
Cote : | Demander à l'accueil |