Rodriguez L., Devictor V., Maris V. (2018). Larticulation entre savoirs et actions dans trois dispositifs environnementaux : conservation, évaluation dimpact et restauration. Vertigo, 01/09/2018, vol. 18, n. 2, p. 1-13.
https://doi.org/10.4000/vertigo.20879
https://doi.org/10.4000/vertigo.20879
Titre : | Larticulation entre savoirs et actions dans trois dispositifs environnementaux : conservation, évaluation dimpact et restauration (2018) |
Auteurs : | L. Rodriguez ; V. Devictor ; V. Maris |
Type de document : | Article |
Dans : | Vertigo (vol. 18, n. 2, Septembre 2018) |
Article en page(s) : | p. 1-13 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM CONSERVATION DE LA NATURE ; EVALUATION IMPACT SUR ENVIRONNEMENT ; RESTAURATION ECOLOGIQUE ; ECOLOGIE ; EPISTEMOLOGIE ; ANALYSE DU DISCOURS ; FRANCECatégories principales 07 - ENVIRONNEMENT ; 7.2 - Politique de l'Environnement |
Résumé : | Dans les actions sur la nature, les savoirs écologiques sont décisifs et source de légitimation. Les raisons pour lesquelles certains savoirs sont favorisés ou éludés sont cependant rarement explicitées dans les discours. Cet article vise à clarifier les liens qui existent entre le déploiement historique des actions, les savoirs mobilisés et les conceptions de la nature sous-jacentes dans trois modes daction clés : la planification de la conservation, lévaluation dimpact environnemental et la restauration écologique, prenant place au sein dune steppe méditerranéenne (La Crau, France). Lanalyse des discours montre que les savoirs sarticulent différemment aux actions selon le contexte de leur institutionnalisation. De plus, ces savoirs sont jugés plus ou moins pertinents pour laction selon les conceptions de la nature collectives et individuelles des acteurs impliqués. La nature est conçue parfois comme coévolution entre les activités humaines traditionnelles et la biodiversité (en conservation), parfois comme liste despèces protégées ou patrimoniales (dans lévaluation dimpact environnemental), et parfois comme écosystèmes fonctionnels en réseaux (en restauration écologique). La mobilisation des savoirs écologiques, pourtant prépondérants dans les actions sur la nature est guidée par des facteurs contextuels et des conceptions de la nature non formalisées. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.4000/vertigo.20879 |