Aït Atmane F., Achouche M. (2017). Le système algérien dinnovation : signes de décollage ou blocage inévitable ? Journal of North African Economies, 01/06/2017, vol. 13, n. 17, p. 1-14.
https://www.asjp.cerist.dz/en/article/34966
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Titre : | Le système algérien dinnovation : signes de décollage ou blocage inévitable ? (2017) |
Auteurs : | F. Aït Atmane ; M. Achouche |
Type de document : | Article |
Dans : | Journal of North African Economies (vol. 13, n. 17, Juin 2017) |
Article en page(s) : | p. 1-14 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Arabe |
Catégories : |
Catégories principales 12 - EDUCATION. FORMATION. INFORMATION. GESTION DES SAVOIRS ; 12.1 - Information et CommunicationThésaurus IAMM MONDIALISATION ; INNOVATION ; RECHERCHE ; COMPETITIVITE ; ENTREPREUNARIAT ; ENTREPRISE ; POLITIQUE GOUVERNEMENTALE ; DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ; ALGERIE |
Résumé : | Si dans les pays développés et émergents lactivité dinnovation constitue le nouveau paradigme de la compétitivité, en Algérie les retards accumulés dans le domaine de l'innovation et de l'entreprenariat empêchent lentreprise dévoluer dans le cadre de la mondialisation et de la concurrence devenue aujourdhui mondiale. Dailleurs, de nombreux travaux de recherche (Khelfaoui H., 1997, 1999, 2001 ; Djeflat A., 2004, 2006, 2007 ; Yachir F., 1983, 1992 ; Arabi Kh., 2007, etc.) ont explicité de nombreuses défaillances qui constituent des facteurs de blocages aux activités dinnovation. Les pouvoirs publics algériens nont pas mis en place les structures (mise à part lANVREDET dont le rôle et le fonctionnement restent à revoir) qui, en coopération avec les institutions déjà existantes, pourraient réellement contribuer à la valorisation de la recherche universitaire en Algérie. Les éléments indispensables à la conduite de « la politique nationale de recherche et dinnovation » restent insuffisants (financement, encadrement, etc.). Labsence de compétences, les faibles performances des structures de recherche et la faiblesse des liens qui sont censés être forts entre le système de recherche et le système productif, expliqueraient les difficultés de transferts de connaissances et de savoirs vers lentreprise qui constitue le lieu de valorisation des idées et des compétences nouvelles. Djeflat A. (2013), évoque le ratage du « tournant évolutionniste » des années 1980 par lAlgérie. Cest dans ce sens quil a mentionné les effets du P.A.S (le Plan dAjustement Structurel) ainsi que les capacités de dés-accumulation du tissu industriel algérien. Le même chercheur évoque la domination de la vision institutionnelle en Algérie, dans le sens où longuement le pays a été coincé dans des dispositifs centrés sur la recherche plutôt que sur linnovation. Lobjet de cet article est dexpliciter la lecture paradoxale quon pourrait faire sur le système algérien dinnovation. Si l'on se réfère aux données réelles de léconomie algérienne, on aperçoit nettement une amélioration notable depuis plus dune décennie de réformes. Dun autre côté, lAlgérie demeure toujours mal classée par les institutions internationales (Global Innovation Index, Global Competitivness Index, Boston Consulting Group, PNUD, etc.) quand il sagit dinnovation, déducation ou déconomie de la connaissance. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://www.asjp.cerist.dz/en/article/34966 |