Emlinger C., Doukkali R., Jacquet F., Tyner W. (2003). La libéralisation partielle des échanges agricoles entre le Maroc et l'Union Européenne : impacts sur l'économie marocaine. In : Conférence Femise 2003.
Marseille (France) : Institut de la Méditerranée.
p. 1-14.
Conférence Fémise, 2003/12/04-06, Marseille (France).
Titre : | La libéralisation partielle des échanges agricoles entre le Maroc et l'Union Européenne : impacts sur l'économie marocaine |
Titre original: | [Partial liberalization of agricultural trade between Morocco and the European Union: Impacts on Moroccan economy] [En ligne] |
in : | |
Auteurs : | C. Emlinger ; R. Doukkali ; F. Jacquet ; W. Tyner |
Type de document : | Communication à un Congrès (avec Actes) |
Editeur : | Marseille [France] : FEMISE, 2003 |
Format : | p. 1-14 / 8 réf., 7 tabl. |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM REGION MEDITERRANEENNE ; PAYS DE L'UNION EUROPEENNE ; NEGOCIATION INTERNATIONALE ; COMMERCE AGRICOLE ; PARTENARIAT EUROMEDITERRANEEN ; SIMULATION ; TOMATE ; BLE TENDRE ; LIBERALISATION DES ECHANGES ; REVENU DES MENAGESCatégories principales 11 - COMMERCE ; 11.4 - Libéralisation des Echanges |
Résumé : | Le Maroc est actuellement engagé dans des négociations de libéralisation avec l'Union Européenne, dans le cadre du partenariat euro-méditerranéen. Les discussions en cours pour le domaine agricole portent sur des concessions réciproques de protections aux frontières pour un ensemble de produits dont deux, la tomate primeur et le blé tendre, font particulièrement l'objet de débat. Une simulation basée sur la Matrice de Comptabilité Sociale permet d'appréhender les effets possibles de ces accords sur le Maroc. Ainsi, la diminution envisagée de taxes douanières à l'entrée de ce pays pour le blé tendre, qui aurait pour conséquence une baisse du prix intérieur, entraîne des effets globalement positifs sur les activités du pays. En revanche, cette modification de politique est à l'origine d'une baisse de revenu pour les ménages producteurs tandis que les ménages consommateurs connaissent un gain relatif. Parallèlement, l'augmentation du quota de tomate primeur de l'UE, en négociation actuellement, serait à l'origine d'une hausse de revenus, aussi bien des différentes activités que des différentes catégories de ménages. La modélisation de ces deux libéralisations conjointes montre un effet globalement positif sur l'économie, la hausse de revenu induite par l'augmentation du quota de tomate s'ajoutant aux gains consécutifs à la libéralisation du blé tendre. Les résultats bruts au niveau de l'ensemble de l'économie montrent ainsi que le Maroc aurait intérêt à privilégier le développement de sa culture d'exportation au détriment de sa culture de blé et d'importer cette dernière. L'analyse au niveau des ménages montre cependant que ces changements de politiques ont des répercussions différentes selon les ménages, les producteurs de blé étant durement touchés par la suppression des protections aux frontières de ce produit. Ces résultats soulignent l'intérêt qu'aurait le Maroc à mettre en place des mesures de compensation en cas d'adoption de ces politiques |
Congrès : | 3. Conférence Femise, 2003/12/04-06, Marseille (France) |
Cote : | Réservé lecteur CIHEAM |