Sfeir N. (2012).
La faisabilité d'un modèle simplifié de filière de guayule en Méditerranée. Mémoire (Master of Science) : CIHEAM-IAMM, Montpellier. 84 p. (Master of Science : Professionnel, n. 839). Master soutenu, non publié. Confidentiel
Titre : | La faisabilité d'un modèle simplifié de filière de guayule en Méditerranée |
Auteurs : | N. Sfeir |
Type de document : | Thèse, Mémoire, Master |
Editeur : | Montpellier [France] : CIHEAM-IAMM, 2012 |
Collection : | Master of Science : Professionnel, num. 839 |
Format : | 84 p. / réf., graph., ill., tabl. |
Note générale : | Master soutenu, non publié. Confidentiel |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM PARTHENIUM ARGENTATUM ; CARACTERE AGRONOMIQUE ; ETUDE DE FAISABILITE ; ANALYSE COUT AVANTAGE ; SIMULATION ; PLANTE A CAOUTCHOUC ; ALGERIE ; MAROC ; REGION MEDITERRANEENNECatégories principales 06 - AGRICULTURE. FORÊTS. PÊCHES ; 6.4 - Production Agricole. Système de Production |
Résumé : | Pour faire face aux contraintes qui menacent l’approvisionnement en caoutchouc naturel, la nécessité de trouver une ressource alternative s’impose. Le guayule, arbuste du désert mexicain, semble s’adapter au climat méditerranéen. Son potentiel comme source alternative de caoutchouc naturel est étudié dans le cadre du projet EU-PEARLS dont l’objectif est d’avoir une source de caoutchouc naturel à proximité de l’Europe, marché cible. Le CIRAD, partenaire du projet, fait des essais en Europe méditerranéenne et examine la rentabilité d’une filière de guayule dans la région à partir des données obtenues lors de ces essais. Ainsi, après 10 ans d’exploitation et en variant les modes de fertilisation et la périodicité des récoltes (annuelles ou bisannuelles), le seuil de rentabilité le plus élevé correspond à un prix de vente de 214 €/tonne de biomasse tandis que la moyenne des charges est de 1864,64 €/an. Lorsque le revenu net de l’agriculteur est de 86 € par tonne de biomasse vendue et si l'on ne prend que le latex comme produit final, l’usine sera en déficit de 4 772 €/tonne de caoutchouc extrait sous forme latex. Par contre, avec la production parallèle de résine et la valorisation du latex, les bénéfices peuvent aller jusqu’à +4 346 €/ tonne de caoutchouc extrait. Tout en sachant que le guayule est aussi source de biomasse et possède un potentiel de production plus grand que celui étudié à ce jour, les recherches ne doivent pas s’arrêter surtout si la demande en caoutchouc naturel est en augmentation, comme c’est le cas. Un aperçu sur l’état de l’agriculture dans des pays de la Méditerranée du sud, permet d’ouvrir une porte pour le guayule et de prouver son potentiel en tant que source alternative de caoutchouc naturel et comme une culture dont la région pourra bénéficier pour son développement durable. |
Nature du diplôme : | Mémoire (Master of Science) |
Université de soutenance : | CIHEAM-IAMM |
Ville de l'université de soutenance : | Montpellier |
Cote : | BM-I60-SFE-2012 |
Directeur de Thèse : | Abdelhakim T. |
Président du Jury : | Palu S. |
Membres du Jury : | Abdelhakim T.; Belhouchette H.; Snoeck D. |