Arcand J.-L. (2013). L(absence d) impact de limpact : pourquoi les évaluations dimpact conduisent rarement à une prise de décision politique fondée sur les faits. Revue d'économie du développement, 01/10/2013, vol. 21, n. 4, p. 193-218.
https://doi.org/10.3917/edd.274.0193
https://doi.org/10.3917/edd.274.0193
Titre : | L(absence d) impact de limpact : pourquoi les évaluations dimpact conduisent rarement à une prise de décision politique fondée sur les faits (2013) |
Auteurs : | J.-L. Arcand |
Type de document : | Article |
Dans : | Revue d'économie du développement (vol. 21, n. 4, 01/10/2013) |
Article en page(s) : | p. 193-218 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM EVALUATION DE L'IMPACT ; PROJET DE DEVELOPPEMENT ; PRISE DE DECISIONCatégories principales 02 - COOPERATION. RELATIONS INTERNATIONALES. HISTOIRE. DROIT ; 2.4 - Aide au Développement |
Résumé : | Une question récurrente qui déroute plusieurs chercheurs et certains responsables politiques est celle de savoir pourquoi les évaluations dimpact, qui sont devenues monnaie courante dans le domaine du développement, ont si peu dimpact sur la prise de décision à proprement parler. Dans cet article, jétudie limpact des évaluations dimpact. Je fais appel à un cadre bayésien simple emboîté dans un modèle standard reposant sur une fonction de « contest success ». Avec ce modèle de concurrence entre des décideurs anti-évaluation, des décideurs bayésiens et des évaluateurs fréquentistes, je montre que la probabilité dannulation dun programme est une fonction décroissante de limpact estimé par lévaluation et de la croyance a priori sur la base de laquelle le programme a été initialement approuvé. En outre, la probabilité dannulation est une fonction décroissante de lefficacité de linfluence exercée par les évaluateurs fréquentistes. Dans la mesure où il est fort probable que cette efficacité en termes de lobbying des évaluateurs fréquentistes soit proche de zéro dans la vraie vie, la probabilité dannulation dun programme qui avait été approuvé au départ, bien quil soit entaché dune évaluation très négative, est extrêmement faible. Le modèle fournit ainsi une explication possible de la raison pour laquelle les évaluations dimpact ont si peu dimpact sur la prise de décision, et pourquoi elles ont si peu contribué à la prise de décision fondée sur les faits. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.3917/edd.274.0193 |