Martin Ferrari D. (2014). Peut-on protéger la nature en vendant le vivant ? Vraiment durable, 01/01/2014, n. 5-6, p. 97-113.
https://doi.org/10.3917/vdur.005.0097
https://doi.org/10.3917/vdur.005.0097
Titre : | Peut-on protéger la nature en vendant le vivant ? (2014) |
Auteurs : | D. Martin Ferrari |
Type de document : | Article |
Dans : | Vraiment durable (n. 5-6, 01/01/2014) |
Article en page(s) : | p. 97-113 |
Langues : | Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM BIODIVERSITE ; SYSTEME DE VALEURS ; CONSERVATION DE LA NATURE ; BREVET ; CONVENTION SUR LA DIVERSITE BIOLOGIQUE ; APPROPRIATION DU VIVANTCatégories principales 07 - ENVIRONNEMENT ; 7.4 - Ressources Naturelles : Paysage, Biodiversité, Patrimoine naturel |
Résumé : | Si une partie de la communauté scientifique s’inquiète du déclin de la diversité du vivant et approfondit l’état des connaissances des espèces pour mieux les protéger, une autre partie anime l’aventure économique en vue de sa reproduction, de son appropriation et même de sa recréation. Ces deux mouvements se sont développés parallèlement depuis les années 1980 en s’appuyant sur des réglementations internationales souvent contradictoires, les uns sur les traités de conservation de la nature issus de la conférence de Rio en 1992, et particulièrement sur la Convention sur la diversité biologique, puis sur le protocole de Nagoya, les autres sur les règles qui protègent la valeur des inventions des hommes qui, à notre époque, ont trait à la matière vivante. Dominique Martin Ferrari porte sur cette rivalité scientifique et ce combat économique un regard aigu et lucide, afin de nous interroger sur ce que nous voulons décider pour l’avenir de la vie : sous la brevetabilité du vivant se cache la valeur que nous lui attribuons, sous son estimation, son inaliénabilité ou sa marchandisation. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.3917/vdur.005.0097 |