Akesbi N. (2015). Qui fait la politique agricole au Maroc ? Ou quand l’expert se substitue au chercheur. Annales de l'Institut National de la Recherche Agronomique de Tunisie = Annales de l'INRAT, 01/01/2015, vol. 88, n. spé., p. 104-126.
http://www.annalesinrat.tn/issues/Volume88-2015.pdf
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Titre : | Qui fait la politique agricole au Maroc ? Ou quand l’expert se substitue au chercheur (2015) |
Auteurs : | N. Akesbi |
Type de document : | Article |
Dans : | Annales de l'Institut National de la Recherche Agronomique de Tunisie = Annales de l'INRAT (vol. 88, n. spé., Janvier 2015) |
Article en page(s) : | p. 104-126 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français |
Catégories : |
Catégories principales 06 - AGRICULTURE. FORÊTS. PÊCHES ; 6.2 - Politique AgricoleThésaurus IAMM POLITIQUE AGRICOLE ; INSTITUTION FINANCIERE ; FINANCE INTERNATIONALE ; POLITIQUE PUBLIQUE ; SCIENTIFIQUE ; RECHERCHE ; EVALUATION DE L'IMPACT ; BANQUE MONDIALE ; PLAN MAROC VERT ; RECHERCHE AGRICOLE ; MAROC |
Résumé : | L'auteur part d’une interrogation sur les acteurs impliqués dans la formulation des politiques agricoles dans les pays de la région et du rôle des chercheurs dans le processus de construction des instruments de ces politiques. L’accent est mis sur le rôle des institutions financières internationales et leur mode d’intervention dans l’élaboration des politiques publiques. L’auteur s’interroge aussi sur le processus de marginalisation des chercheurs et la place de plus en plus importante prise par les experts et les consultants comme relais, notamment de la Banque Mondiale. Le texte s’appui sur le cas typique du Maroc dans lequel la Banque mondiale a joué un rôle de premier plan depuis les années 1960 dans l’élaboration de la politique agricole lui imprimant sa marque et faisant adopter par les autorités marocaines ses choix en matière d’orientation de la politique agricole depuis l’adoption du modèle des grands barrages dans les années 1970, jusqu’à aujourd’hui avec le Plan Maroc Vert. Cette longue période permet de comprendre la mise à l’écart du système national de la recherche agricole et des chercheurs comme le montre le cas de l’élaboration du Plan Maroc Vert qui finalement s’est réduit dans sa première version dans une commande passée avec un bureau d’études étranger sans place aucune attribuée ni au chercheurs dans l’élaboration des orientations de la politique ni au système de recherche agricole dans l’accompagnement de la mise en oeuvre de cette politique. En conclusion, l’auteur en appelle à une prise de conscience des chercheurs pour retrouver leur fonction première dans la société à savoir produire de la connaissance et travailler à partir de problématiques réelles pour répondre aux attentes de la société. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | http://www.annalesinrat.tn/issues/Volume88-2015.pdf |