| Titre : | Finding pathways for enhancing irrigated farming systems in Lebanon |
| Auteurs : | M. El Khansa |
| Type de document : | Thèse, Mémoire, Master |
| Année de publication : | 2017 |
| Format : | 165 p. |
| Note générale : | École doctorale ED 584 : GAIA - Biodiversité, Agriculture, Alimentation, Environnement, Terre, Eau. UR HSM-Hydrosciences Montpellier. Plateforme doctorale du CIHEAM-IAMM |
| Langues : | Anglais |
| Langues du résumé : | Anglais ; Français |
| Catégories : |
Catégories principales 06 - AGRICULTURE. FORÊTS. PÊCHES ; 6.4 - Production Agricole. Système de ProductionThésaurus IAMM POLITIQUE AGRICOLE ; SYSTEME DE CULTURE ; ENQUETE SUR EXPLOITATIONS AGRICOLES ; STRUCTURE AGRICOLE ; PERFORMANCE DE CULTURE ; PERFORMANCE ECONOMIQUE ; INDICATEUR ; MODELE BIOECONOMIQUE ; SCENARIO ; LIBAN |
| Résumé : |
Rural populations in the arid zones, and more particularly in Lebanon, often face economic and climatic pressures which impact their food security, their income but also the natural resources. In response to these pressures, most agricultural development policies in these areas have been based on the intensification of agriculture by providing direct or indirect support to farmers. Nevertheless, for many observers these policies are still not very effective today. In Lebanon these policies are also highly criticized because of the low agricultural production, and especially because of its low efficiency compared to the resources mobilized. This research work has the objective to assess the behavior of the farming systems in the MENA region with regard to its production efficiency, in terms of water and inputs use. Another objective is to test the sensitivity of these systems to variations in subsidies and prices, and subsequently propose and evaluate new options to enhance the agricultural production performance. The results of the characterization of the functioning of farms show that they are highly dependent on direct or indirect state subsidies. This analysis shows that 4 out of 5 farms produce tobacco with more or less surfaces. This result is due mainly to the important support given to this crop. It also appears that, overall, the incomes of the farms studied have increased with intensification, but often at the expense of the environment. The scenarios tested in this study, follow the intent of the State to invest in water storage to increase the availability of irrigation water for farmers. This strategy aims at the diversification of cultivated crops and to increase the income of farmers. In these scenarios, it will also be necessary to test several prices for irrigation in a context of very low prices for the agricultural produce. Simulations using bio-economic modeling based on nonlinear programming showed five production strategies trajectories. These trajectories depend on the quantity of water available, the aid granted to each crop, and the produce selling price. Similarly, these farms are considered very vulnerable to the variation in governmental support, but also to the volatility of market prices. More surprisingly, these farms appeared to be insensitive to the increase in irrigated water supply. Income per farm increased on average by 10 to 20% with larger water availability. This increase in income is mainly dependent on the initial cropping patterns of the farms. Beyond the results obtained, this work emphasizes the need to reconsider the methods of analysis based on bio-economic modeling, the creation of database dedicated to the modeling of farms, but also on the urgent consideration of recovery measures in drylands for a more sustainable agriculture.
Les populations rurales dans les zones arides et plus particulièrement au Liban sont souvent confrontées à des pressions économiques et climatiques qui impactent leur sécurité alimentaire, leurs revenus mais également les ressources naturelles. En réponse à ces pressions, la plupart des politiques agricoles de développement au niveau de ces zones ont été basées sur l'intensification de l'agriculture en octroyant des aides directes ou indirectes. Néanmoins, pour plusieurs observateurs ces politiques restent aujourd’hui peu efficaces. Au Liban, ces politiques sont également très critiquées à cause de la faible production agricole et surtout à cause de sa faible efficience par rapport aux ressources mobilisées. L’objectif de ce travail est d’abord de caractériser la diversité des systèmes de production au Liban en se basant sur plusieurs enquêtes auprès des agriculteurs et une analyse de composante principale. Dans un deuxième temps, nous avons proposé et testé, pour différents types d’exploitations agricoles, des scénarios de relance agricole construits en concertation avec les acteurs locaux. Les résultats de la caractérisation du fonctionnement des exploitations agricoles montrent que ces dernières sont très tributaires des aides directes ou indirectes octroyées par l’Etat. Il ressort de cette analyse que 4 exploitations sur 5 produisent du tabac avec des surfaces plus ou moins importante. Ce résultat est dû principalement au soutien important octroyé à cette culture. Il ressort également, que globalement les revenus des exploitations étudiées ont augmenté avec l’intensification de l’agriculture, mais souvent au dépend de l’environnement. Les scénarios testés dans cette étude, font suite au souhait de l’Etat de construire des nouveaux lacs collinaires avant d’augmenter les disponibilités en eau d’irrigation. Cette stratégie vise la diversification des cultures cultivées, le revenu des agriculteurs. Il sera également question au niveau de ces scénarios de tester plusieurs prix pour l’irrigation dans un contexte marqué par des prix très bas. Les simulations à l’aide de la modélisation bioéconomique basée sur la programmation non linéaire ont montré 5 trajectoires de stratégies de production. Ces trajectoires sont tributaires des quantités d’eau disponibles, des aides accordées à chaque culture et à leur prix de vente. De même, ces exploitations sont jugées très vulnérables à la variation du nouveau des aides, mais également par rapport à la volatilité des prix du marché. Plus étonnant, ces exploitations sont apparues peu sensibles à l’augmentation des disponibilités en eau d’irrigation. Le revenu par exploitation a augmenté en moyenne de 10 à 20% avec des disponibilités en eau plus importantes. Cette augmentation en revenu est surtout tributaire à la structure initiale des exploitations. Au-delà des résultats obtenus, ce travail a mis l’accent sur la nécessité de reconsidérer les méthodes d’analyse basées sur la modélisation bioéconomique, la création de bases de données dédiée à la modélisation des exploitations agricoles, mais également sur l’urgence de la réflexion autour des mesures de relance dans les zones arides pour une agriculture plus durable. |
| Nature du diplôme : | Thèse (Dr d'Université en Sciences de l'Eau) |
| Université de soutenance : | Université Montpellier (France) |
| Cote : | En ligne |
| Directeur de Thèse : | Pistre S. |
| Président du Jury : | Trolard F. |
| Membres du Jury : | Belhouchette H.; Darwich S.; Moussa R. |
| Rapporteurs : | Medawar S.; Mohtar R.H. |
| URL / DOI : | http://www.theses.fr/2017MONTT104 |
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