Perrot C., Chatellier V., Gouin D.-M., Richard M., You G. (2018). Le secteur laitier français est-il compétitif face à la concurrence européenne et mondiale ? Economie rurale, 01/04/2018, n. 364, p. 109-127.
https://doi.org/10.4000/economierurale.5624
https://doi.org/10.4000/economierurale.5624
Titre : | Le secteur laitier français est-il compétitif face à la concurrence européenne et mondiale ? (2018) |
Auteurs : | C. Perrot ; V. Chatellier ; D.-M. Gouin ; M. Richard ; G. You |
Type de document : | Article |
Dans : | Economie rurale (n. 364, 01/04/2018) |
Article en page(s) : | p. 109-127 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM PRODUCTION LAITIERE ; COMPETITIVITE ; PRIX A LA PRODUCTION ; CONTINGENT DE PRODUCTION ; COUT DE PRODUCTION ; FRANCECatégories principales 10 - INDUSTRIES ; 10.5 - Produits Laitiers |
Résumé : | Avec la fin des quotas laitiers, louverture croissante des économies et laccentuation de la volatilité des prix internationaux, la question de la compétitivité du secteur laitier français est placée au cur de nombreux débats. Le secteur laitier français est non seulement un acteur important des échanges européens et internationaux de produits laitiers, mais il bénéficie dune solidité des débouchés sur le marché intérieur, y compris pour des produits à haute valeur ajoutée. La baisse de la consommation intérieure (en équivalent lait), la saturation progressive de la demande européenne et la concurrence de plusieurs autres pays partenaires de lUnion européenne constituent aujourdhui une incitation à mieux valoriser les produits de qualité sur le marché intérieur et à orienter davantage les exportations vers des marchés plus lointains où une croissance de la demande sexprime. Par rapport à dautres pays concurrents, européens ou internationaux (Nouvelle-Zélande, États-Unis), le coût de production du lait en France, en particulier dans lOuest (principal bassin laitier français), est favorisé par une bonne maîtrise des intrants, en raison notamment dune production fourragère abondante qui entraîne une forte autonomie pour lalimentation des vaches laitières. Le mode dobtention de cette autonomie élevée pèse cependant aujourdhui sur le niveau moyen de productivité du travail et sur les charges de structure (coût de mécanisation) du fait de limportance des fourrages désormais principalement cultivés, récoltés et distribués mécaniquement. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.4000/economierurale.5624 |