| Titre : | Une méta-analyse sur les effets de la fertilisation azotée sur le rendement et l’efficience de l’utilisation de l’azote chez le blé dur en Tunisie (2018) |
| Auteurs : | A. Souissi ; H. Bahri ; H. Cheikh M'hamed ; M. Annabi |
| Type de document : | Article |
| Dans : | Annales de l'Institut National de la Recherche Agronomique de Tunisie = Annales de l'INRAT (vol. 91, Janvier 2018) |
| Article en page(s) : | p. 62-85 |
| Langues : | Français |
| Langues du résumé : | Français ; Anglais ; Arabe |
| Catégories : |
Thésaurus IAMM TRITICUM DURUM ; ENGRAIS AZOTE ; RENDEMENT DES CULTURES ; CONDUITE DE LA CULTURE ; FACTEUR CLIMATIQUE ; TUNISIECatégories principales 06 - AGRICULTURE. FORÊTS. PÊCHES ; 6.6 - Technique Agricole (sols, engrais, mécanisation) |
| Résumé : | En Tunisie, le blé dur occupe des emblavures importantes mais sa production reste faible malgré l’effort d’intensification entrepris depuis plusieurs décennies. La nutrition azotée étant l’un des facteurs limitant la production du blé dur. De ce fait, l’objectif de cette méta-analyse est de quantifier l’efficience de l’utilisation de l’engrais azoté (EUN) chez le blé dur en Tunisie à partir des études publiées en fonction du mode de la conduite culturale et des caractéristiques climatiques. Ainsi, à partir de 51 études publiées, 936 observations (rendement grainier et EUN) ont été extraites correspondant à des observations conduites en pluvial ou en irrigué, conduites en système conventionnel avec labour ou bien en semis direct. Ces 51 études ont été réalisées dans quatre zones bioclimatiques allant de l’aride supérieur au subhumide. Les résultats de cette méta-analyse ont décelé que les rendements obtenus dans les études expérimentales sont au deçà du potentiel variétal, même en situation d’irrigation. Les rendements obtenus dans les essais en semis direct sont plus faibles (-26%) que ceux en agriculture conventionnelle. D’un autre côté, l’EUN est faible et varie entre 36 et 58 kg.kg-1 N selon la zone bioclimatique. Pour tous les bioclimats, l’effet de l’irrigation sur l’EUN est significativement positif (+16,4 kg.kg-1 N; p<0,05) alors que, l’effet du non travail du sol est significativement négatif (-12,1 kg.kg-1 N; p<0,001). Cet effet négatif est dû principalement au fait que l’agriculture de conservation en Tunisie est restée seulement basée sur la suppression du travail du sol sans pour autant améliorer la gestion des rotations des cultures et de la couverture du sol par les résidus de cultures. En conclusion, l’amélioration de l’EUN chez le blé dur en Tunisie est indispensable afin d’augmenter la production et d’éviter les problèmes de pollution nitrique. Ceci passe par la bonne gestion de la fertilisation azotée en synchronisant les dates et la quantité de l’apport azoté avec les besoins de la plante et en utilisant des outils d’aide à la décision afin de réussir cette synchronisation. La relation entre l’eau et l’azote dans le sol est importante puisqu’elle conditionne l’utilisation de l’azote par les cultures dans un climat méditerranéen comme celui de la Tunisie. |
| Cote : | En ligne |
| URL / DOI : | http://www.annalesinrat.tn/index.php/sample-data/item/33-annales-de-l-inrat-volume91-2018 |
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