Oufkir A. (2020). Changements socio-économiques et recompositions territoriales dans le bassin du Guir (Sud-Est marocain) (Effets des politiques publiques et des initiatives individuelles et collectives). GéoDev.ma, 01/01/2020, vol. 8, p. 1-10.
https://doi.org/10.48343/IMIST.PRSM/geodev-v8.22726
https://doi.org/10.48343/IMIST.PRSM/geodev-v8.22726
Titre : | Changements socio-économiques et recompositions territoriales dans le bassin du Guir (Sud-Est marocain) (Effets des politiques publiques et des initiatives individuelles et collectives) (2020) |
Auteurs : | A. Oufkir |
Type de document : | Article |
Dans : | GéoDev.ma (vol. 8, Janvier 2020) |
Article en page(s) : | p. 1-10 |
Note générale : | Résumé de thèse |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français |
Catégories : |
Catégories principales 06 - AGRICULTURE. FORÊTS. PÊCHES ; 6.1 - Généralités. Situation AgricoleThésaurus IAMM OASIS ; DEVELOPPEMENT LOCAL ; SITUATION ECONOMIQUE ; DEVELOPPEMENT SOCIOECONOMIQUE ; ENVIRONNEMENT SOCIOECONOMIQUE ; CULTURE IRRIGUEE ; PLAN MAROC VERT ; AGRICULTURE INTENSIVE ; DEGRADATION DE L'ENVIRONNEMENT ; MAROC |
Résumé : |
Le bassin du Guir marocain dans le Sud-Est du pays, région frontalière périphérique en léthargie est région marginalisée avec un contexte socio-économique défavorable au maintien des populations locales, accélérant ainsi la dégradation des oasis ancestrales. Ce bassin a connu depuis le milieu de la première décennie du XXIe siècle, une transformation considérable de ses paysages due essentiellement au développement spectaculaire de l’investissement agricole irrigué sur les terrains collectifs, notamment dans le bassin de Boudenib-Oued Naâm, encouragée par les différentes stratégies étatiques contenues dans le cadre du Plan Maroc Vert.
Ces mutations profondes fragilisent et déstabilisent le milieu socio-naturel (Bencherifa et Popp, 1992 ; El Faiz et Ruf, 2006), comme dans bien d’autres endroits, deux mondes se heurtent sur ce bassin : Celui d’une économie ancestrale de subsistance quasi autarcique mais précaire, faite d’agriculture paysanne vivrière, tributaire de la ressource en eau très inégale mais loin d’être rare, de pastoralisme ainsi que d’une activité minière artisanale ; Et celui confronté depuis quinze ans au « progrès » sous forme de grandes exploitations modernes agro-industrielles intensives inter oasiennes, fruit de valeurs ultra libérales, entraînant avec elles des effets secondaires à double tranchant pour ce milieu fragile. C’est à l’exploration de ces nouveaux paysages oasiens, qu’est consacrée cette recherche qui s’efforce de dévoiler les logiques en oeuvre dans ce bassin et leurs contributions au développement de ce dernier. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.48343/IMIST.PRSM/geodev-v8.22726 |