Blanco J., Moreau C., Guerbois C., Barnaud C., Renaud P.-C., Deconchat M., Andrieu E. (2020). La biodiversité, une ressource, mais aussi un fardeau ? Intérêt et limites des notions de services et disservices écosystémiques pour repenser les interactions nature-sociétés dans les territoires ruraux. Vertigo, 01/12/2020, vol. 20, n. 3, p. 1-33.
https://doi.org/10.4000/vertigo.29079
https://doi.org/10.4000/vertigo.29079
Titre : | La biodiversité, une ressource, mais aussi un fardeau ? Intérêt et limites des notions de services et disservices écosystémiques pour repenser les interactions nature-sociétés dans les territoires ruraux (2020) |
Auteurs : | J. Blanco ; C. Moreau ; C. Guerbois ; C. Barnaud ; P.-C. Renaud ; M. Deconchat ; E. Andrieu |
Type de document : | Article |
Dans : | Vertigo (vol. 20, n. 3, Décembre 2020) |
Article en page(s) : | p. 1-33 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Catégories principales 07 - ENVIRONNEMENT ; 7.4 - Ressources Naturelles : Paysage, Biodiversité, Patrimoine naturelThésaurus IAMM BIODIVERSITE ; SERVICE ECOSYSTEMIQUE ; MILIEU RURAL ; GESTION DES RESSOURCES NATURELLES ; ZONE PROTEGEE ; TERRITOIRE ; GOUVERNANCE TERRITORIALE ; GESTION DE L'ENVIRONNEMENT ; FRANCE ; ZIMBABWE |
Résumé : | Les processus de dégradation et de préservation des ressources naturelles saccompagnent souvent de tensions et conflits entre les acteurs des territoires. Le cadre des services écosystémiques (SE) est désormais communément utilisé pour analyser ces processus et penser les termes dune meilleure gouvernance. Nous développons ici lidée impertinente selon laquelle lintégration du concept très contesté de disservice écosystémique (DSE), qui qualifie les nuisances associées aux écosystèmes, améliore la compréhension de ces dynamiques et porte les germes dune meilleure justice environnementale. Nous mobilisons trois cas détude dans lesquels les enjeux environnementaux sont sources de SE et DSE: le sanglier dans le Mont Lozère (France), les arbres champêtres dans les coteaux de Gascogne (France) et léléphant à Hwange (Zimbabwe). Au total, 119 entretiens semi-directifs ou essais anonymes ont été collectés et analysés selon deux axes autour des SE et DSE: i) les représentations et pratiques, ii) la gouvernance. Nos résultats montrent que le concept de DSE, associé à celui de SE, est utile pour révéler la complexité, voire lambivalence, des représentations des acteurs. Il permet en outre dévaluer le rôle des pratiques dans le renforcement ou latténuation de nuisances écologiques qui ne sont pas toujours reliées à des dynamiques écologiques. Ce concept enrichit aussi la compréhension des positionnements des acteurs et des enjeux de gouvernance, permettant par exemple de révéler les contradictions et effets pervers de certaines politiques environnementales. Malgré les controverses dont il a fait lobjet, le concept de DSE semble donc prometteur pour repenser la gouvernance environnementale dans les territoires. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.4000/vertigo.29079 |