Raymond F., Ullmann A. (2021). Variabilité spatio-temporelle des séquences sèches en France depuis 1950. Cybergeo : European Journal of Geography, 26/07/2021, n. 988, p. 1-26.
https://doi.org/10.4000/cybergeo.37260
https://doi.org/10.4000/cybergeo.37260
Titre : | Variabilité spatio-temporelle des séquences sèches en France depuis 1950 (2021) |
Auteurs : | F. Raymond ; A. Ullmann |
Type de document : | Article |
Dans : | Cybergeo : European Journal of Geography (n. 988, Juillet 2021) |
Article en page(s) : | p. 1-26 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français ; Anglais ; Espagnol |
Catégories : |
Catégories principales 07 - ENVIRONNEMENT ; 7.6 - Changement ClimatiqueThésaurus IAMM SECHERESSE ; CHANGEMENT CLIMATIQUE ; DEFICIT PLUVIOMETRIQUE ; METEOROLOGIE ; GESTION DES EAUX ; DONNEE CLIMATIQUE ; FRANCE |
Résumé : | Ce travail propose d’étudier la variabilité spatiale et temporelle des sécheresses pluviométriques (absence prolongée de pluie) à l’échelle de la France métropolitaine, depuis les années 1950 et pour chacune des quatre saisons (printemps, été, automne, hiver). Une approche par séquences sèches permet d’en appréhender les caractéristiques spatio-temporelles intrinsèques : géographie, saisonnalité, durée et fréquence. Au printemps et à l’automne, l’augmentation du nombre de séquences sèches semble être compensée par la diminution de leur durée moyenne (et inversement). L’été, saison plus sèche, connaît une augmentation du nombre de jours secs depuis les années 1950 sur la majeure partie du territoire, principalement du fait de l’augmentation de la durée moyenne des séquences sèches et du nombre des séquences les plus longues. En hiver, le Nord de la France est soumis à une augmentation du nombre de séquences sèches ainsi que de la durée des plus longues d’entre elles, entraînant une augmentation du nombre total de jours secs depuis les années 1950. Cette étude démontre qu’une absence de tendances claires et significatives quant au nombre de jours secs en France ne signifie pas forcément que la distribution temporelle des précipitations n’a pas évolué. Bien au contraire, une absence de tendance sur le nombre de jours secs peut finalement cacher une augmentation de la durée des séquences sèches mais une diminution du nombre de ces séquences, ou inversement. Ces différents modes de variabilité spatio-temporelle des absences de pluie sont autant d’échelles idoines pour les études d’impacts, notamment sur les activités économiques dépendant du cycle de l’eau. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.4000/cybergeo.37260 |