Balembois E., Sirven L., Chafii N. (2022). Les villes peuvent-elles devenir autonomes sur le plan alimentaire ? Le cas de Paris. Annales des mines - Gérer et comprendre, 01/03/2022, n. 147, p. 21-36.
https://doi.org/10.3917/geco1.147.0021
https://doi.org/10.3917/geco1.147.0021
Titre : | Les villes peuvent-elles devenir autonomes sur le plan alimentaire ? Le cas de Paris (2022) |
Auteurs : | E. Balembois ; L. Sirven ; N. Chafii |
Type de document : | Article |
Dans : | Annales des mines - Gérer et comprendre (n. 147, Mars 2022) |
Article en page(s) : | p. 21-36 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais |
Catégories : |
Catégories principales 06 - AGRICULTURE. FORÊTS. PÊCHES ; 6.4 - Production Agricole. Système de ProductionThésaurus IAMM VILLE ; ZONE URBAINE ; AUTOSUFFISANCE ; AGRICULTURE URBAINE ; SYSTEME AGROALIMENTAIRE ; DEVELOPPEMENT AGRICOLE ; FRUITS ET LEGUMES ; NOUVELLE TECHNOLOGIE ; INNOVATION ; CONSOMMATION ALIMENTAIRE ; FRANCE |
Résumé : | La croissance des villes pose à la fois des problèmes environnementaux et alimentaires. Des recherches ont été menées pour explorer la possibilité de mettre en place l’agriculture en milieu urbain pour atteindre l’autonomie alimentaire. Dans cet article, nous présentons les expériences urbaines d’agriculture en cours et faisons le point sur les modèles d’autonomie existants. Nous posons la question de la mise en œuvre d’une autonomie alimentaire dans Paris à partir d’un modèle simple. À partir de la recension des espaces disponibles et de l’attribution de différents types d’agriculture à ces espaces, nous visons à nourrir la réflexion autour du développement de l’agriculture dans Paris. Nous projetons une autonomie en fruits et légumes de l’ordre de 10 % dans un modèle réaliste, et de plus de 40 % dans un scénario volontariste. L’obtention de ce résultat implique des coûts : il faut repenser la ville et ses usages pour pouvoir y produire. Ce résultat permet cependant d’introduire une nouvelle vision de la construction durable d’une ville aussi dense que Paris, bénéficiant de l’ensemble des externalités positives de ces scénarios en matière de contact avec la nature, d’éducation, d’emploi, de santé et d’environnement. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.3917/geco1.147.0021 |