| Titre : | Génération Green (2020-2030) : une politique de sécurité alimentaire au Maroc ? (2024) |
| Auteurs : | S. Alahyane |
| Type de document : | Article |
| Dans : | Revue des régions arides (n. 49, Juillet 2024) |
| Article en page(s) : | p. 451-459 |
| Langues : | Français |
| Langues du résumé : | Anglais ; Français |
| Catégories : |
Catégories principales 08 - ALIMENTATION ; 8.3 - Politique et Sécurité AlimentaireThésaurus IAMM SECURITE ALIMENTAIRE ; POLITIQUE ALIMENTAIRE ; POLITIQUE AGRICOLE ; AGRICULTURE ; MAROC |
| Résumé : | Apparu dans les années 70, le concept de sécurité alimentaire a progressivement évolué pour inclure aujourd’hui quatre dimensions essentielles, à savoir : la disponibilité des produits alimentaires, l’accessibilité des denrées alimentaires, la qualité des aliments et la stabilité (des disponibilités, des capacités d’accès et de la qualité des aliments). Les politiques agricoles, ayant pour objet la sécurité alimentaire, doivent ainsi reposer sur la modernisation du secteur agricole, la mobilisation des ressources en faveur de l’agriculture vivrière, le développement des territoires ruraux et arides, l’association des agriculteurs au processus de prise de décision, la protection de la production agricole nationale contre la concurrence étrangère, la création des ensembles régionaux. Or, on constate, au Maroc, que les conditions nécessaires pour l’atteinte d’une sécurité alimentaire ne sont pas encore réunies. Les agriculteurs sont, dans leur grande majorité, analphabètes et pauvres et ne peuvent de ce fait être la locomotive d’une modernisation des secteurs agricoles. De même, l’agriculture souffre d’un sousfinancement inquiétant en raison des restrictions budgétaires appliquées par les autorités gouvernementales du pays. Il faut également rappeler que la politique agricole marocaine favorise fondamentalement les cultures d’exportation (agrumes, canne à sucre,) au détriment des cultures vivrières (surtout les céréales) censées garantir l’alimentation des populations. Les phénomènes liés au climat (notamment l’aridité, la variabilité pluviométrique…) sont un autre facteur qui fragilise la sécurité alimentaire au Maroc et entrave la mise en place d’une agriculture productive. Ajoutons à cela les accords de libre-échange, signés avec les puissances économiques mondiales (Etats-Unis, Union européenne…), qui ont porté un coup dur au secteur agricole marocain car il n’était pas en mesure de relever le défi de la concurrence étrangère. Le résultat de tout cela est que le Maroc souffre aujourd’hui d’une dépendance alimentaire énorme car il est toujours tributaire du marché international pour garantir l’approvisionnement des populations en aliments de base. |
| Cote : | En ligne |
| URL / DOI : | http://www.ira.agrinet.tn/images/RRA49NS-VersionFinale.pdf |
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