Auclair L., Aubert P.-M. (2024). Analyse comparée des dynamiques forestières dans deux vallées du Haut Atlas central (Maroc). Retour sur le vieux débat « population-marché-institutions ». Natures, Sciences, Sociétés, 01/01/2024, vol. 32, n. 1, p. 54-68.
https://doi.org/10.1051/nss/2024025
https://doi.org/10.1051/nss/2024025
Titre : | Analyse comparée des dynamiques forestières dans deux vallées du Haut Atlas central (Maroc). Retour sur le vieux débat « population-marché-institutions » (2024) |
Auteurs : | L. Auclair ; P.-M. Aubert |
Type de document : | Article |
Dans : | Natures, Sciences, Sociétés (vol. 32, n. 1, Janvier-Mars 2024) |
Article en page(s) : | p. 54-68 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français ; Anglais |
Catégories : |
Catégories principales 06 - AGRICULTURE. FORÊTS. PÊCHES ; 6.7 - ForêtsThésaurus IAMM FORET ; FORESTERIE ; HAUT ATLAS ; MAROC |
Résumé : | Lanalyse diachronique de documents aériens met en évidence des dynamiques forestières fort différentes dans deux vallées voisines du Haut Atlas central marocain (Aït Bou Guemez et Aït Bou Oulli) au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Comment interpréter de telles différences dans ces vallées placées dans le même contexte montagnard et bioclimatique ? Trois séries chronologiques de données sont examinées dans le cadre dune analyse synchronique et diachronique du système socioécologique : 1) la croissance démographique ; 2) laccès au marché et la transformation des systèmes de production familiaux ; 3) le rôle tenu par les institutions gestionnaires de la forêt : institutions communautaires locales (agdals) et institution nationale (Service forestier). La pertinence de lapproche comparative repose sur des différences significatives entre les vallées : disponibilité des ressources forestières, accès au marché et processus de développement, fonctionnement des institutions gestionnaires. En conclusion, nous soulignons deux éléments pour la réorientation de la stratégie forestière du Maroc dans les régions de montagne : 1) la reconnaissance des capacités gestionnaires des communautés locales ; 2) la mise en place de dispositifs de médiation efficients dans les forêts ravagées par les conflits intercommunautaires. En insistant sur la fonction médiatrice et darbitrage du service forestier, il devient possible denvisager une forme de complémentarité entre les deux modes dintervention. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.1051/nss/2024025 |