Sraïri M.T., Amartini H. (2024). Diversité des exploitations agricoles d'oasis de montagne : une analyse par le travail, les revenus et le couplage entre cultures et élevage. Cahiers Agricultures, 01/01/2024, vol. 33, p. 17.
https://doi.org/10.1051/cagri/2024013
https://doi.org/10.1051/cagri/2024013
Titre : | Diversité des exploitations agricoles d'oasis de montagne : une analyse par le travail, les revenus et le couplage entre cultures et élevage (2024) |
Auteurs : | M.T. Sraïri ; H. Amartini |
Type de document : | Article |
Dans : | Cahiers Agricultures (vol. 33, Janvier 2024) |
Article en page(s) : | p. 17 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français ; Anglais |
Catégories : |
Catégories principales 06 - AGRICULTURE. FORÊTS. PÊCHES ; 6.4 - Production Agricole. Système de ProductionThésaurus IAMM EXPLOITATION AGRICOLE ; OASIS ; REGION D'ALTITUDE ; SYSTEME DE PRODUCTION ; POLYCULTURE ELEVAGE ; AFRIQUE DU NORD ; MAROC |
Résumé : | Les oasis de montagne dAfrique du Nord subissent de plein fouet les effets du changement climatique, qui amplifient lensemble des contraintes agronomiques : foncier exigu, aridité structurelle, etc. Dans cette étude, lobjectif est danalyser les différentes dimensions du couplage entre cultures et élevage et leurs effets sur le fonctionnement des systèmes de production. Trente exploitations des communes de Msemrir et Tilmi (1900 m daltitude, Haut Atlas central, Maroc) ont été retenues. Les durées de travail agricole et les revenus annuels générés par les différentes spéculations ont été déterminés. Une typologie dexploitations agricoles a été établie sur la base des données de fonctionnement collectées. Elle a révélé les cinq types suivants, illustrant les différences de localisation géographique : i) élevage transhumant et cultures diversifiées ; ii) élevages sédentaires avec un important volume de travail familial ; iii) couplage cultures de rente et élevage sédentaire ; iv) élevage sédentaire basé sur les cultures fourragères ; et v) exploitations de vergers et délevage avec un épandage massif de fumier. Les résultats ont montré que le travail alloué à lélevage représente plus de la moitié (57 %) du temps de travail total, illustrant son importance, puisquil est aussi associé à près de la moitié (49 %) des revenus agricoles. Ce travail dédié à lélevage est assumé presque exclusivement (93 %) par de la main-duvre familiale. Cette dernière participe aussi aux travaux liés aux cultures (66 %). Le pommier en occupe lessentiel (57 %), suivi des céréales (29 %) et du maraîchage (14 %). Un jour de travail est rémunéré en moyenne à 7,5 pour lélevage ; 23,6 pour le pommier ; 6,1 pour les céréales et 3,7 pour le maraîchage. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.1051/cagri/2024013 |