El Mouttaki N. (2024).
Etude de marché des biostimulants foliaires contre le stress herbicide en Allemagne. Mémoire (Master 2 CGAT) : CIHEAM-IAMM, Montpellier (France). 66 p. Mémoire Master 2. Gestion des territoires et développement local. Parcours : Changement climatique, gestion agricole et territoires [CGAT]. Co-accréditation Université Paul Valéry de Montpellier 3, CIHEAM-IAMM.
Titre : | Etude de marché des biostimulants foliaires contre le stress herbicide en Allemagne |
Auteurs : | N. El Mouttaki |
Type de document : | Thèse, Mémoire, Master |
Editeur : | s.l. : s.n., 2024 |
Format : | 66 p. |
Note générale : | Mémoire Master 2. Gestion des territoires et développement local. Parcours : Changement climatique, gestion agricole et territoires [CGAT]. Co-accréditation Université Paul Valéry de Montpellier 3, CIHEAM-IAMM. |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Catégories principales 06 - AGRICULTURE. FORÊTS. PÊCHES ; 6.6 - Technique Agricole (sols, engrais, mécanisation)Thésaurus IAMM HERBICIDE ; FERTILISATION ; MALADIE DES PLANTES ; ALLEMAGNE |
Résumé : | Dans un contexte de changement climatique qui impacte toutes les activités économiques en particulier l’activité agricole, l’utilisation des biostimulants s’avère nécessaire pour maintenir un rendement élevé des cultures et garantir une sécurité alimentaire. En effet, les cultures font face à plusieurs stress abiotiques et biotiques, nous retrouvons le stress herbicide qui affecte différentes cultures en causant de la phytotoxicité. La plante, en réponse à cette phytotoxicité, manifeste plusieurs symptômes à savoir la nécrose des feuilles, le jaunissement et le retard de croissance. Pour remédier à ce type de stress, il existe des biostimulants contre le stress herbicide qui aide la plante à faire face à la phytotoxicité et la rendre plus robuste. Dans ce contexte, le marché mondial des biostimulants est en croissance et il est estimé à l’ordre de 9.51 milliards de dollars d’ici 2029. L’étude présentée est une étude de marché des biostimulants contre le stress herbicide en Allemagne, dont l’objectif est d’estimer la taille du marché et d’analyser l’utilisation de ces produits. Pour ce faire, nous avions réalisé 126 enquêtes auprès d’agriculteurs Allemands lors du salon DLG Feldtage à Erwitte, en ciblant les cultures suivantes : blé, orge, maïs, betterave à sucre, pomme de terre et colza. Après avoir collecté les données, nous avons procédé à l’analyse de données à l’aide d’Excel et Xlstat. Parmi les résultats que nous avons obtenus : 41% des cultivateurs d’orge observent de la phytotoxicité, 52% des cultivateurs de maïs souffrent de la phytotoxicité et 59% des cultivateurs de blé souffrent de la phytotoxicité. Les symptômes de phytotoxicité les plus fréquents sont le jaunissement et la nécrose, 40% des enquêtés estiment la surface affectée par la phytotoxicité entre 10% et 30% et plus de 50% estiment la perte de rendement due à la phytotoxicité à moins de 5%. Le prix accepté pour les biostimulants contre le stress herbicide est entre 10 et 30 euros/ha. Concernant l’utilisation des biostimulants contre le stress herbicide, 82% des enquêtés n’utilisent pas les biostimulants contre le stress herbicide, 76% d’entre eux l’expliquent par un manque d’information sur les biostimulants contre le stress herbicide et 65% voudraient avoir l’information de la part des conseillers et des distributeurs. Du côté des utilisateurs, 34% ne se rappellent pas du nom du produit, 13% utilisent le produit d’Olmix (le plus cité), avec 13 concurrents sur le marché Allemand. Ces résultats montrent que le marché des biostimulants contre le stress herbicide en Allemagne est très fragmenté et qu’il faut un vrai travail de vulgarisation afin d’attirer plus d’utilisateurs et travailler sur la médiatisation. |
Nature du diplôme : | Mémoire (Master 2 CGAT) |
Université de soutenance : | CIHEAM-IAMM |
Ville de l'université de soutenance : | Montpellier (France) |
Cote : | Réservé lecteur CIHEAM |
Directeur de Thèse : | Le Grusse P. |
Membres du Jury : | Berchoux T.; Gravans C.; Le Grusse P. |