Tnourji H. (2024). La surexploitation agricole de la nappe phréatique de Chtouka (Centre ouest du Maroc) : aspects et impacts. Espace géographique & société marocaine, 26/10/2024, n. 91-92, p. 251-262.
https://doi.org/10.34874/IMIST.PRSM/EGSM/52288
https://doi.org/10.34874/IMIST.PRSM/EGSM/52288
Titre : | La surexploitation agricole de la nappe phréatique de Chtouka (Centre ouest du Maroc) : aspects et impacts (2024) |
Auteurs : | H. Tnourji |
Type de document : | Article |
Dans : | Espace géographique & société marocaine (n. 91-92, Octobre 2024) |
Article en page(s) : | p. 251-262 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français ; Anglais ; Arabe |
Catégories : |
Catégories principales 07 - ENVIRONNEMENT ; 7.3 - Eau. Gestion de l'EauThésaurus IAMM GESTION DES EAUX ; EAU D'IRRIGATION ; EPUISEMENT DES RESSOURCES ; NAPPE SOUTERRAINE ; AGRICULTURE ; IRRIGATION ; MAROC |
Résumé : | Au centre-ouest du Maroc (30°), le secteur de lagriculture demeure un pilier de léconomie régionale et nationale. Toutefois actuellement, en plus des usages quotidiens de la population locale, le secteur agricole est considéré comme le facteur le plus consommateur de leau. En effet, ce secteur consomme presque 93% des ressources mobilisées. Ce pourcentage augmente davantage pendant les années de sècheresse successives dans la région. Ceci favorise alors une surexploitation des ressources en eau souterraine et un abaissement de la nappe phréatique. Dans cette contribution nous exposons dune part, la dynamique de la nappe phréatique de Chtouka en relation avec lexploitation agricole en sappuyant sur une représentation cartographique de létat de la nappe phréatique de Chtouka à laide de logiciel ArcGis. Dautre part, on va essayer didentifier les zones les plus dégradées et affectées par le sur pompage. Les résultats de cette étude expliquent bien comment la surexploitation agricole de la nappe phréatique de Chtouka dans les dernières décennies, a entrainé de façon directe la baisse des niveaux piézométriques surtout au Nord et au centre de la plaine (Ait Amira, Sidi Bibi et Oued Sfa). Cette baisse est expliquée par lampleur des extensions des terres irriguées en cultures plus consommatrices de leau, et laugmentation des points deau. En effet, cette surexploitation a provoqué indéniablement un déficit annuel important de plus de 60Mm3. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.34874/IMIST.PRSM/EGSM/52288 |