Boyon O., Grésillon E., Cohen M., Sourdril A., Bouteau F., Verret V. (2024). Quels leviers pour associer les agriculteurs français à une transition agro-écologique ? Vertigo, 01/12/2024, vol. 24, n. 3, p. 1-34.
https://doi.org/10.4000/14ehf
https://doi.org/10.4000/14ehf
Titre : | Quels leviers pour associer les agriculteurs français à une transition agro-écologique ? (2024) |
Auteurs : | O. Boyon ; E. Grésillon ; M. Cohen ; A. Sourdril ; F. Bouteau ; V. Verret |
Type de document : | Article |
Dans : | Vertigo (vol. 24, n. 3, Décembre 2024) |
Article en page(s) : | p. 1-34 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Catégories principales 06 - AGRICULTURE. FORÊTS. PÊCHES ; 6.4 - Production Agricole. Système de ProductionThésaurus IAMM SYSTEME DE PRODUCTION ; TRANSITION AGROECOLOGIQUE ; COMPORTEMENT DES AGRICULTEURS ; INCITATION ; MOTIVATION ; FRANCE |
Résumé : | À partir dentretiens effectués avec des acteurs agricoles dÎle-de-France, cet article a pour objectif détudier les motivations et les résistances des agriculteurs français pour la mise en place dune transition agro-écologique. Les principaux leviers pour changer de modèle agricole reposent sur le constat partagé dune accélération des événements climatiques extrêmes, la volonté de transmettre une exploitation pérenne et le partage dexpérience avec dautres agriculteurs voisins ayant mis en place des démarches de transition. Le frein principal pour un changement de pratiques repose sur le langage qui construit des barrières entre des agriculteurs utilisant des concepts d'écologie (biodiversité, écosystème) plutôt portés par les agriculteurs biologiques et les acteurs institutionnels de cette filière ainsi que les agriculteurs dits conventionnels qui utilisent un vocabulaire issu de lagronomie. Même si la notion de sécheresse, très prégnante lors de la réalisation des enquêtes, constitue un point de consensus et de dialogue entre agriculteurs, derrière ces langages se cachent des manières de concevoir le monde, des savoirs et un rapport au collectif très différents qui ne permettent pas une percolation des pratiques plus écologiques chez les conventionnels. |
Note de contenu : |
INTRODUCTION
ABORDER LA TRANSITION VERS LAGRICULTURE DURABLE EN ÎLE-DE-FRANCE DANS SA DIVERSITE - Réflexion préalable sur la conversion - Comprendre les motifs de changement ou les résistances aux transformations - Analyse croisée complémentaire des matériaux recueillis LE LANGAGE : UNE BARRIERE ENTRE LES AGRICULTEURS CONVENTIONNELS ET LES AGRICULTEURS ENGAGES VERS UNE AGRICULTURE BIOLOGIQUE - Entre les agriculteurs conventionnels et les agriculteurs bio, une frontière lexicale très marquée - Une barrière langagière entre les « bios » associés aux acteurs non-agricoles et les agriculteurs conventionnels TRANSFORMER LES PRATIQUES AGRICOLES : PARTIR DOU POUR ALLER OU ? - La sécheresse : un constat partagé entre les bios et les conventionnels qui peut servir de base pour un changement - La transmission, levier du changement ? - Une remise en cause familiale ou liée au voisinage LES FREINS AUX CHANGEMENTS DE PRATIQUES - Les invitations aux changements de systèmes agricoles vues comme des injonctions extérieures - Est-il possible dabandonner les produits de synthèse ? - Le temps, les coûts et le travail sont des freins pour le changement par les jeunes repreneurs conventionnels SYNTHESE : HIERARCHISER LES FREINS ET LES LEVIERS POUR UNE TRANSITION AGRO-ECOLOGIQUE - Le climat comme facteur favorable et les collègues trouble-fête de la transition - Les agriculteurs alternatifs les plus convaincus et les conventionnels les plus réfractaires à la transition CONCLUSION |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.4000/14ehf |