Bourbouze A. (2003). Maghreb : nouvelles techniques et modes de gestion des élevages à viande sur parcours. Agroligne, 01/01/2003, n. 26, p. 38-41.
Titre : | Maghreb : nouvelles techniques et modes de gestion des élevages à viande sur parcours (2003) |
Auteurs : | A. Bourbouze |
Type de document : | Article |
Dans : | Agroligne (n. 26, janvier 2003) |
Article en page(s) : | p. 38-41 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM AFRIQUE DU NORD ; OVIN ; PARCOURS ; SYSTEME DE PRODUCTION ; SYSTEME AGROPASTORAL ; CONDUITE D'ELEVAGE ; ALIMENTATION DES ANIMAUX ; STEPPE ; VIANDE OVINE ; GESTION DU RISQUE |
Résumé : | Dans les zones arides du Maghreb, la production de viande est dominée par le troupeau ovin ne laissant aux caprins qu'une modeste place. La steppe en particulier est le royaume du mouton. La viande ovine est issue d'un troupeau de races résolument locales qui présentent d'excellentes qualités d'adaptation au milieu naturel difficile. Malgré les sécheresses récurrentes, les effectifs ovins ont progressé de 27 pour-cent en 20 ans en raison d'une demande forte en viande de mouton et de changements dans la conduite des troupeaux notamment des modes d'alimentation dans les régions pastorales. La complémentation se généralise et l'élevage de steppe ou de montagne est maintenant très dépendant des achats extérieurs d'une part et des compléments tirés de l'agriculture d'appoint d'autre part. Une nouvelle gestion de la mobilité due notamment au développement de la motorisation ainsi que la formidable extension de la céréaliculture liée au phénomène d'appropriation représentent deux facteurs considérables de changement des systèmes agropastoraux. Cette double dynamique conduit à une transformation de la conduite alimentaire des troupeaux allant vers la généralisation de la complémentation. Malgré une sécheresse structurelle, l'élevage actuel sur parcours tente de plus en plus de s'affranchir de l'aléa climatique. Toutes les options anti-risques visant à diminuer les besoins alimentaires des animaux et/ou augmenter les apports de compléments alimentaires se conjuguent en une large panoplie de possibilités à la disposition de l'éleveur. Cependant l'élevage du mouton ne peut apporter à lui seul le salut à ces régions fragiles. Il faut aussi développer une activité économique extra-agricole afin de réduire la pression et la charge démographique sur les maigres ressources naturelles de ces zones rurales. |
Cote : | Réservé lecteur CIHEAM |