| Titre : | Agroligne, n. 98 - 01/02/2016 - Secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire en Arabie Saoudite |
| Auteurs : | Ubifrance (Paris, France) |
| Type de document : | Bulletin : Revue Electronique |
| Paru le : | 01/02/2016 |
| Année de publication : | 2016 |
| Format : | p. 4-21 |
| Langues : | Français |
| Catégories : |
Thésaurus IAMM PRODUIT ALIMENTAIRE ; IMPORTATION ; PRODUCTION AGRICOLE ; BOVIN LAITIER ; VIANDE BOVINE ; AVICULTURE ; PRODUIT LAITIER ; VIANDE DE VOLAILLE ; PRODUIT DE CONFISERIE ; PRODUIT DE CUISSON ; CONSOMMATION ALIMENTAIRE ; DISTRIBUTION ECONOMIQUE ; COMMERCE ELECTRONIQUE ; ARABIE SAOUDITE ; INDUSTRIE ALIMENTAIRECatégories principales 10.2 - IAA (en général) ; 10 - INDUSTRIES |
| Résumé : | Les Saoudiens ont une alimentation traditionnelle basée sur le blé et le riz et ont des comportements d’achats qui évoluent rapidement dans une société qui conserve une certaine homogénéité culturelle. La hausse du pouvoir d’achat permet aux consommateurs de s’ouvrir à la culture et aux produits européens. Les restaurants et les hypermarchés proposant des produits gourmets dans leurs rayons deviennent des lieux de socialisation pour les jeunes. Ceux-ci, les 0-24 ans, représentent 1/3 de la population totale. Avec une population de près de 30 millions d’habitants (dont 83% de citadins en 2013) et un haut niveau de revenu disponible, l’Arabie Saoudite s’impose comme le plus grand consommateur des pays du Golfe. Le Royaume représente à lui seul 70 % des besoins alimentaires du GCC (Gulf Coopération Council) et est le 15ième PIB mondial avec 625 362 millions d’euros en 2013, pays qui a d’ailleurs su garder une croissance positive malgré la crise mondiale. Le secteur non pétrolier est ainsi en croissance de 7-8 % par an. Globalement, l’Arabie Saoudite importe près de 90% de ses besoins en produits alimentaires. Les importations totales dans le secteur agroalimentaire s’élevaient à plus de 18 milliards EUR en 2013. Les importations de produits agroalimentaires depuis la France se sont élevées à plus de 900 millions EUR en 2013. Dans certains secteurs agroalimentaires, le gouvernement souhaite réduire la production locale pour importer plus, par souci de préserver les faibles ressources en eau du pays. Bien qu’il soit difficile d’obtenir un chiffre exact étant donné les disparités financières des foyers saoudiens, on estime que plus de 30 % du revenu mensuel d’une famille saoudienne est allouée à l’alimentation. Suivant les nouvelles demandes des Saoudiens pour des produits plus sains et savoureux, le bio a fait son apparition et des boutiques spécialisées ouvrent leurs portes à un public aisé bien que les consommateurs réguliers y soient encore peu nombreux. Le shopping est une façon de sortir et de se démarquer socialement. Les Saoudiens n’ont pas la culture de faire des économies et le gouvernement s’en inquiète ; ils dépensent principalement pour ce qui est technologie (ex : téléphones) mais aussi pour la mode et le « m’as-tu vu » (voiture, vêtements...), sortir pour se restaurer à l’extérieur est aussi très répandu car cela reste un des seuls loisirs existants pour se sociabiliser ! Se rendre dans des restaurants haut de gamme est devenu une nouvelle tendance. Un Saoudien moyen dépense en général deux fois plus qu’un expatrié. Les achats en ligne font peu à peu leur apparition et permettent aux Saoudiens d’accéder à des produits occidentaux. Les achats de produits en ligne existent aussi depuis peu, les Saoudiens en raffolent car cela permet, pour beaucoup, d’économiser du temps (pas de déplacement en grande surface). La plupart des enseignes de restauration proposent des services de livraison... |
| Cote : | Réservé lecteur CIHEAM |
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