Résumé :
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L'élevage sur parcours a évolué depuis vingt ans ont constaté les participants aux journées d'étude du réseau Parcours. Dans les pays du nord de la Méditerranée, l'agriculture s'inscrit à présent dans une perspective de développement durable. Le retour à une certaine extensification de la conduite des troupeaux, l'adoption de pratiques nouvelles, la reconquête d'espaces abandonnés sont la marque incontestable de ces changements. Dans les pays du sud, la désorganisation des systèmes coutumiers, la montée de l'individualisme, l'émergence d'une classe de gros éleveurs, la motorisation des unités de production, le partage des collectifs, l'extension des mises en culture au détriment des meilleurs parcours et la sédentarisation ... se conjuguent à une démographie forte pour exercer une pression insoutenable sur des ressources et des systèmes agropastoraux qui ne le seraient plus (soutenables). Les systèmes de production s'appuient désormais sur une certaine intégration à l'exploitation agricole, le recours à des ressources nouvelles produites sur place ou achetées, la pratique de la complémentarité et l'appel à de nouvelles méthodes d'élevage ... En bref, une certaine intensification. Ainsi, au nord comme au sud, de nouveaux équilibres s'instaurent, des relations différentes se tissent entre l'éleveur et son troupeau, l'élevage remplit de nouvelles fonctions
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