Slim S., Ben Jeddi F. (2011). Protection des sols des zones montagneuses de Tunisie par le sulla du Nord (Hedysarum coronarium L.). Sécheresse, 01/04/2011, vol. 22, n. 2, p. 117-124.
http://www.jle.com/fr/revues/agro_biotech/sec/e-docs/00/04/68/D1/resume.phtml
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Titre : | Protection des sols des zones montagneuses de Tunisie par le sulla du Nord (Hedysarum coronarium L.) (2011) |
Auteurs : | S. Slim ; F. Ben Jeddi |
Type de document : | Article |
Dans : | Sécheresse (vol. 22, n. 2, 01/04/2011) |
Article en page(s) : | p. 117-124 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM LUTTE ANTIEROSION ; RESTAURATION ECOLOGIQUE ; HEDYSARUM CORONARIUM ; EROSION HYDRIQUE ; REGION D'ALTITUDE ; EAU DE RUISSELLEMENT ; TUNISIECatégories principales 07 - ENVIRONNEMENT ; 7.5 - Dégradation : Impact, Désertification |
Résumé : | La culture du sulla du Nord ( Hedysarum coronarium L.), variété Bikra 21, a été introduite pour lutter contre lérosion du sol des zones montagneuses du semi-aride tunisien, et ce dans le cadre dune action de développement agricole qui a concerné les régions de Massouge (Siliana) et Tlil Salhi (Zaghouan). Lévaluation de lérosion et de limpact du sulla sur le substrat édaphique a été faite au niveau de trois parcelles, occupées respectivement par le sulla, le blé dur ( Triticum durum Desf.) et une jachère non travaillée, sur trois niveaux de pente (4, 8 et 12 %). Un simulateur de pluie a été installé au niveau de ces parcelles afin de déterminer le niveau de lérosion résultant dun cumul de pluie artificielle de 170 mm pendant 60 minutes. Le couvert sulla réduit le ruissellement de leau de 6,3 à 6,8 fois par rapport à la jachère non travaillée et au blé. Linfiltration de leau varie de 99 à 96,6 %, respectivement sur une pente de 4 et 12 %, pour le sulla. Cependant, le blé induit une infiltration relativement limitée (76,7 %) en pente de 12 %. Lanalyse physico-chimique des charges solides transportées par lérosion pluviale a montré que largile prédomine dans tous les cas, avec des teneurs de 54 à 56 %. De même, ces charges sont hautement concentrées en azote (de 28 à 36 parties par million [ppm]). La richesse organique des matières érodées (3,8 %) représente un indicateur de dégradation des terres soumises à lérosion hydrique. |
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URL / DOI : | http://www.jle.com/fr/revues/agro_biotech/sec/e-docs/00/04/68/D1/resume.phtml |