Cousi J.P. (1992).
La filière riz en Haute-Guinée [Agropolis formations masters]. Mémoire (Mastère Spécialisé Conférence des Grandes Ecoles : Développement Rural et Projets) : ENSA, Montpellier (France). 261 p.
Titre : | La filière riz en Haute-Guinée [Agropolis formations masters] |
Titre original: | [The rice sector in Upper Guinea] |
Auteurs : | J.P. Cousi |
Type de document : | Thèse, Mémoire, Master |
Année de publication : | 1992 |
Format : | 261 p. / réf., cart., tabl. |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM GUINEE ; RIZ ; RIZ PADDY ; DONNEE DE PRODUCTION ; CIRCUIT DE COMMERCIALISATION ; FILIERE ; PRIX A LA CONSOMMATION ; OFFRE ET DEMANDE |
Résumé : | Dans le cadre d'une politique nationale de recherche de l'autosuffisance alimentaire au niveau de chacune des régions administratives guinéennes, la réduction des volumes de riz d'importation sur le marché intérieur de Haute-Guinée et la relance de la production locale apparaissent comme des objectifs prioritaires. Et ce, d'autant plus que la présence du riz importé introduit d'importants risques de perturbation de la structure socio-économique du monde rural. Dans ce contexte, nous proposons une analyse des causes locales du développement des échanges de riz importé et de l'incidence de sa présence sur la dynamique de la filière rizicole locale. La réalisation de plus de 140 enquêtes en Haute-Guinée auprès des divers agents intervenant dans la filière rizicole nous a permis d'appréhender d'une part son mode de fonctionnement, au travers des pratiques liées aux stratégies économiques des différents opérateurs et d'autre part sa dynamique spatiale, au travers de l'identification des circuits d'échanges. Le système d'exploitation agricole du paysan de Haute-Guinée entre dans une logique d'agriculture de subsistance tournée principalement vers l'autoconsommation. De plus, malgré les potentialités de production rizicoles régionales, cette culture reste assujettie par des contraintes techniques et économiques, qui limitent la production de surplus commercialisables par les paysans. En effet, la faible intégration du paysan au marché ne lui permet d'obtenir qu'une valorisation réduite de la commercialisation de sa production, au travers d'un système de collecte qui lui offre des prix d'achats peu élevés en période de traite, et qui tend de plus à être abandonnée par les commerçants à faible capacité d'échanges (collecteuses). La production locale n'apparaît donc pas en mesure de satisfaire la demande régionale en riz, et ce d'autant plus que le riz importé présent sur le marché local, en quantités et à faible prix (par rapport au riz local), joue auprès des consommateurs (et même des paysans) comme un élément de sécurisation des besoins alimentaires. Limité dans ses choix par ses propres contraintes de revenus, le consommateur ne peut initier la demande, mais doit subir l'offre des djulas. Les djulas (détenteurs de capital) assurent le contrôle du commerce régional. Ils sont au centre des réseaux, autour desquels s'organise la filière (Résumé de l'auteur) |
Nature du diplôme : | Mémoire (Mastère Spécialisé Conférence des Grandes Ecoles : Développement Rural et Projets) |
Université de soutenance : | ENSA |
Ville de l'université de soutenance : | Montpellier (France) |
Cote : | GUI-M312-COU-1992 |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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21535 | GUI-M312-COU-1992 | Papier | Centre de documentation | Réserve Géographique | Disponible |