Levrel H., Hay J., Bas A., Gastineau P., Pioch S. (2012). Coût dopportunité versus coût du maintien des potentialités écologiques : deux indicateurs économiques pour mesurer les coûts de lérosion de la biodiversité. Natures, Sciences, Sociétés, 01/01/2012, vol. 20, n. 1, p. 16-29.
https://doi.org/10.1051/nss/2012003
https://doi.org/10.1051/nss/2012003
Titre : | Coût dopportunité versus coût du maintien des potentialités écologiques : deux indicateurs économiques pour mesurer les coûts de lérosion de la biodiversité (2012) |
Auteurs : | H. Levrel ; J. Hay ; A. Bas ; P. Gastineau ; S. Pioch |
Type de document : | Article |
Dans : | Natures, Sciences, Sociétés (vol. 20, n. 1, 01/01/2012) |
Article en page(s) : | p. 16-29 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM BIODIVERSITE ; DEGRADATION DE L'ENVIRONNEMENT ; COUT ; SERVICE ECOSYSTEMIQUE ; VALEUR ECONOMIQUE ; EVALUATIONCatégories principales 07 - ENVIRONNEMENT ; 7.4 - Ressources Naturelles : Paysage, Biodiversité, Patrimoine naturel |
Résumé : | La question des coûts de lérosion des services écologiques est un sujet très important, comme la souligné le programme TEEB (The Economics of Ecosystems and Biodiversity), qui a proposé une évaluation des coûts de linaction politique dans le domaine de la conservation de la biodiversité. Dans la même veine, le rapport du Centre danalyse stratégique, intitulé Approche économique de la biodiversité et des services liés aux écosystèmes, sest intéressé à la question de la valeur des services écosystémiques et a proposé quelques éléments qui permettraient dévaluer le coût de leur érosion. Il existe cependant une certaine confusion autour de cette notion de coût. Ainsi, dans le cas du TEEB, lévaluation proposée des coûts traduit en termes monétaires la perte de bénéfices potentiels que les services écologiques perdus auraient pu délivrer à lhorizon 2050. Mais une autre manière dévaluer ces coûts aurait pu être destimer les investissements à réaliser pour maintenir les capacités écologiques des écosystèmes à délivrer ces services. En approfondissant ce point, le présent article permet de souligner les différences entre les implications opérationnelles de ces deux approches, mais aussi leurs connexions avec des processus décisionnels précis. Une de nos conclusions est que lapproche économique de la biodiversité a tendance à se focaliser systématiquement sur la question de la valeur monétaire des services écologiques, alors que lévaluation des coûts de maintien des potentialités écologiques dont dispose la biodiversité pour délivrer des services écosystémiques semble être aujourdhui privilégiée dans les textes réglementaires. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.1051/nss/2012003 |