Padilla M. (2011). Nos modes de vie en question : quel impact sur lenvironnement ? 30 p. Symposium UHI 2011 "Alimentation Saine et Développement Durable : Enjeux et Opportunités", 2011/02/12, Bruxelles (Belgique). Résumé et diaporama : 30 diapositives.
Titre : | Nos modes de vie en question : quel impact sur lenvironnement ? |
Auteurs : | M. Padilla |
Type de document : | Actes de Congrès ou Communication isolée |
Année de publication : | 2011 |
Format : | 30 p. |
Note générale : | Résumé et diaporama : 30 diapositives |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français |
Catégories : |
Catégories principales 08 - ALIMENTATION ; 8.1 - Consommation Alimentaire. ComportementThésaurus IAMM PRODUIT ALIMENTAIRE ; QUALITE ; DEVELOPPEMENT DURABLE ; ALIMENTATION HUMAINE ; IMPACT SUR L'ENVIRONNEMENT ; PRODUCTION ALIMENTAIRE ; POLITIQUE ALIMENTAIRE ; PREFERENCE ALIMENTAIRE ; MODE DE VIE ; CONSOMMATION D'ENERGIE |
Résumé : | Un Groupe dexperts FAO/Biodiversity International (Rome, nov 2010) a défini officiellement lalimentation durable comme « à faibles impacts environnementaux, qui contribue à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et assure une bonne santé pour les générations présentes et futures. Cest une alimentation respectueuse de la biodiversité et des écosystèmes, culturellement acceptable, accessible, équitable et économiquement accessible; nutritionnellement adéquate, sûre et saine tout en optimisant les ressources naturelles et humaines ». Lengagement des professionnels dans le développement durable suppose ainsi de veiller à la qualité environnementale, la qualité nutritionnelle, la qualité socio-éthique des produits et services, autant déléments de démarcation qui offrent une valeur ajoutée sur un marché très concurrentiel. Quatre niveaux de réflexion sont abordés ici : (i) Les systèmes alimentaires européens sont très dispendieux en énergie. En France, lénergie alimentaire finale pour les consommateurs est 20 fois inférieure à la biomasse produite dans le système alimentaire (Solagro, 2006) ; pour faire fonctionner le système, 40 MTEP sont nécessaires : transport et distribution des denrées (27%), consommation des ménages (27%), agriculture (25%), industries (23%) sont dans lordre les plus énergivores.(ii) Au niveau de lassiette, en quoi nos choix alimentaires ont un impact environnemental et nutritionnel? Produits animaux ou produits végétaux, produits biologiques ou conventionnels, produits locaux ou internationaux, produits de saison ou hors-saison ? Nous sommes face à des controverses car le mode de production est souvent plus déterminant que les distances ou la nature du produit. (iii) Au niveau des systèmes dapprovisionnement, lagriculture et les pratiques des consommateurs sont les deux segments ayant le plus dimpact environnemental ; lindustrie et les pratiques des consommateurs ont le plus dimpact nutritionnel. (iv) Comment associer « nutrition et environnement » : dans quelles mesures les recommandations nutritionnelles sont-elles conciliables avec les questions denvironnement dans une perspective de santé publique ? |
Congrès : | Symposium UHI 2011 "Alimentation Saine et Développement Durable : Enjeux et Opportunités", 2011/02/12, Bruxelles (Belgique) |
Cote : | Réservé lecteur CIHEAM |