Hirondel J.-C. (2012). Le marché des fruits et légumes en Algérie. Paris (France) : Ubifrance. 45 p. (Analyse et Potentiel de Marché).
Titre : | Le marché des fruits et légumes en Algérie |
Auteurs : | J.-C. Hirondel |
Type de document : | Ouvrage |
Editeur : | Paris [France] : Ubifrance, 2012 |
Collection : | Analyse et Potentiel de Marché |
Format : | 45 p. |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français |
Catégories : |
Catégories principales 11 - COMMERCE ; 11.2 - Commercialisation. DistributionThésaurus IAMM ALGERIE ; FRUITS ; LEGUME ; SECTEUR AGROINDUSTRIEL ; DONNEE DE PRODUCTION ; COMMERCIALISATION ; DISTRIBUTION ECONOMIQUE ; PRODUCTION AGRICOLE ; IMPORTATION ; CONSOMMATION ALIMENTAIRE ; DEMANDE |
Résumé : |
La production algérienne de fruits et légumes est faible si lon considère les potentialités du pays. Alors que le Maroc a exporté 542 000 tonnes de fruits en 2011 pour une valeur de 323 M EUR, lAlgérie na exporté que 28 000 tonnes de dattes pour une valeur de 18 M EUR. A linverse, le Maroc a importé pour 87 M EUR de fruits alors que lAlgérie en a importé pour 236 M EUR : bananes, pommes, fruits secs
et des volumes croissants de poires, de raisins et dagrumes.
La situation est comparable dans le secteur des légumes où, la même année, le Maroc a importé 30 M EUR de légumes (essentiellement des semences de pommes de terre) et exporté 350 M EUR de légumes (dont 200 M EUR de tomates), alors que lAlgérie na exporté que 4 M EUR de légumes en 2011 (dont 3 M EUR doignons) mais a importé plus de 200 M EUR de légumes secs et 70 M EUR dautres légumes (surtout des semences de pommes de terre). Globalement, lAlgérien consommerait 4 Mt de fruits et 9 Mt de légumes, correspondant à des consommations per capita de 100 kg de fruits, 100 kg de pommes de terre et 150 kg de légumes. Malgré les réformes qui se succèdent depuis 40 ans, la production algérienne de fruits et légumes narrive pas à satisfaire la demande pour le frais ou la transformation et le pays exporte très peu. La production algérienne de fruits peut être estimée à 3,5 millions de tonnes et celle de légumes à plus de 9 millions de tonnes. La faible productivité du secteur des fruits et légumes en Algérie est imputable aux conditions climatiques et à la désorganisation de la filière. Le désengagement de l'Etat de la distribution des produits agroalimentaires à partir 1987, a favorisé le développement des circuits informels qui sont devenus dominants pour les fruits et légumes. Le grand nombre dintermédiaires et les pratiques spéculatives font monter les prix et découragent la consommation. Pour développer la production, lEtat table sur lirrigation, et, pour organiser les circuits, il développe les marchés de gros et de détail. En aval, cest aussi tout le travail et la normalisation des fruits et légumes frais quil encourage ainsi que le développement et la modernisation de lindustrie de transformation. Dans le secteur agricole, lobjectif du gouvernement algérien est de réduire la dépendance vis-à-vis de létranger, et marginalement de développer lexportation, tout en veillant à ce que le marché intérieur soit suffisamment approvisionné et à des prix acceptables. LAlgérie veut profiter des revenus pétroliers pour développer la production dans les secteurs très déficitaires (céréales, lait, viandes, ) mais aussi dans le secteur des fruits et légumes. Le Programme quinquennal 2010-2014 prévoit de nombreuses subventions pour favoriser les investissements dans la filière. Ces caractéristiques font de lAlgérie un marché porteur dans de nombreux secteurs. Ce pays est proche géographiquement et culturellement, et donc à la portée des PME françaises. |
Cote : | Réservé lecteur CIHEAM |