Banque Mondiale (Washington, États-Unis). (2013). Emplois. Rapport sur le développement dans le monde 2013. Washington (États-Unis) : Banque Mondiale. 401 p. (Rapport sur le Développement dans le Monde). Version abrégée en français : http://wdronline.worldbank.org/worldbank/a/langtrans/70
Version complète en anglais uniquement.
http://hdl.handle.net/10986/11843
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http://hdl.handle.net/10986/11843
Titre : | Emplois. Rapport sur le développement dans le monde 2013 |
Autre titre: | Jobs. World Development Report 2013 |
in : | |
Auteurs : | Banque Mondiale (Washington, États-Unis) |
Type de document : | Série |
Editeur : | Washington [États-Unis] : Banque Mondiale, 2013 |
Collection : | Rapport sur le Développement dans le Monde, ISSN 0163-5085 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-0-8213-9575-2 |
Format : | 401 p. |
Note générale : |
Version abrégée en français : http://wdronline.worldbank.org/worldbank/a/langtrans/70
Version complète en anglais uniquement |
Langues : | Anglais |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM MONDE ; PAYS EN DEVELOPPEMENT ; DEVELOPPEMENT SOCIOECONOMIQUE ; INDICATEUR DE DEVELOPPEMENT ; POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT ; GEOGRAPHIE ECONOMIQUE ; CONFLIT ; DEVELOPPEMENT DURABLE ; EMPLOI ; POLITIQUE PUBLIQUECatégories principales 13 - QUESTION SOCIALES ; 13.1 - Travail |
Résumé : |
Jobs provide higher earnings and better benefits as countries grow, but they are also a driver of development. Poverty falls as people work their way out of hardship and as jobs empowering women lead to greater investments in children. Efficiency increases as workers get better at what they do, as more productive jobs appear, and less productive ones disappear. Societies flourish as jobs bring together people from different ethnic and social backgrounds and provide alternatives to conflict. Jobs are thus more than a byproduct of economic growth. They are transformationalthey are what we earn, what we do, and even who we are.
High unemployment and unmet job expectations among youth are the most immediate concerns. But in many developing countries, where farming and self-employment are prevalent and safety nets are modest at best, unemployment rates can be low. In these countries, growth is seldom jobless. Most of the poor work long hours but simply cannot make ends meet. And the violation of basic rights is not uncommon. Therefore, the number of jobs is not all that matters: jobs with high development payoffs are needed. Confronted with these challenges, policy makers ask difficult questions. Should countries build their development strategies around growth, or should they focus on jobs? Can entrepreneurship be fostered, especially among the many microenterprises in developing countries, or are entrepreneurs born? Are greater investments in education and training a prerequisite for employability, or can skills be built through jobs? In times of major crises and structural shifts, should jobs, not just workers, be protected? And is there a risk that policies supporting job creation in one country will come at the expense of jobs in other countries? The World Development Report 2013: Jobs offers answers to these and other difficult questions by looking at jobs as drivers of developmentnot as derived labor demandand by considering all types of jobsnot just formal wage employment. The Report provides a framework that cuts across sectors and shows that the best policy responses vary across countries, depending on their levels of development, endowments, demography, and institutions. Policy fundamentals matter in all cases, as they enable a vibrant private sector, the source of most jobs in the world. Labor policies can help as well, even if they are less critical than is often assumed. Development policies, from making smallholder farming viable to fostering functional cities to engaging in global markets, hold the key to success. Lemploi procure des revenus et des avantages croissants lorsquun pays se développe, mais il est aussi le moteur de ce développement. La pauvreté recule lorsque les populations améliorent leurs conditions de vie par leur travail, et lorsque lhabilitation des femmes par lemploi accroît les investissements dans les enfants. Lefficacité augmente lorsque la main-doeuvre devient plus compétente et que des emplois plus productifs se créent tandis que dautres, moins productifs, disparaissent. Une société prospère lorsque les emplois permettent à des personnes dorigine ethnique et de milieux sociaux différents de travailler ensemble et offrent une alternative aux conflits. Lemploi est donc bien plus quun résultat de la croissance économique. Il est générateur de transformation il détermine ce que nous gagnons, ce que nous faisons, et même qui nous sommes. Le chômage élevé des jeunes et leurs attentes non satisfaites dans le domaine de lemploi sont actuellement les motifs de préoccupation les plus pressants. Toutefois, dans de nombreux pays en développement, où lactivité agricole et lemploi pour compte propre prédominent et où les filets de protection sociale sont, au mieux, limités, les taux de chômage peuvent être faibles. Dans ces pays, la croissance est rarement associée à labsence demplois : la plupart des populations pauvres travaillent de longues heures sans même pouvoir subvenir à leurs besoins. Il nest pas non plus rare que leurs droits fondamentaux soient compromis. Ce nest donc pas simplement le nombre demplois qui importe : il faut des emplois qui ont dimportantes retombées positives sur le développement. Confrontés à ces défis, les responsables de laction publique soulèvent de difficiles questions. Les pays doivent-ils fonder leur stratégie de développement sur la croissance, ou doivent-ils plutôt se concentrer sur lemploi ? Est-il possible de promouvoir lesprit dentreprise, en particulier au niveau des nombreuses microentreprises des pays en développement, ou celui-ci est-il un caractère inné ? Est-il impératif dinvestir davantage dans léducation et la formation pour améliorer lemployabilité, ou bien les compétences peuvent-elles être développées dans le cadre même des emplois ? En cas de crise grave et de restructurations importantes, est-il souhaitable de protéger les emplois et pas uniquement les individus ? Et se peut-il que les actions engagées dans un pays en faveur de lemploi aient des effets négatifs sur lemploi dans dautres pays ? Le Rapport sur le développement dans le monde 2013 : Emplois apporte des réponses, notamment à ces questions difficiles, en considérant lemploi comme un moteur du développement et non pas comme un facteur dérivé de la demande de travail et en examinant toutes les catégories demplois pas uniquement les emplois salariés dans le secteur formel. Le Rapport établit un cadre qui couvre tous les secteurs et montre que les politiques les plus performantes ne sont pas les mêmes dans tous les pays car elles dépendent du niveau de développement, des dotations en ressources, des caractéristiques démographiques et des institutions de ces derniers. Les éléments fondamentaux de la politique publique jouent dans tous les cas un rôle important car ils permettent détablir un cadre porteur pour un secteur privé dynamique, source de la majorité des emplois dans le monde. Les politiques du travail peuvent aussi avoir des effets positifs, qui sont toutefois moins essentiels quon ne le suppose généralement. Les politiques de développement, quelles aient pour effet dassurer la viabilité de la petite agriculture, de promouvoir des villes fonctionnelles ou encore dintégrer les marchés mondiaux, sont la clé du succès. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | http://hdl.handle.net/10986/11843 |