Mezouaghi M. (2014). LAfrique subsaharienne et le monde arabe : des espaces agricoles déconnectés. Confluences Méditerranée, 01/07/2014, n. 90, p. 39-59.
http://doi.org/10.3917/come.090.0039
http://doi.org/10.3917/come.090.0039
Titre : | LAfrique subsaharienne et le monde arabe : des espaces agricoles déconnectés (2014) |
Auteurs : | M. Mezouaghi |
Type de document : | Article |
Dans : | Confluences Méditerranée (n. 90, 01/07/2014) |
Article en page(s) : | p. 39-59 |
Langues : | Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM COMMERCE AGRICOLE ; EXPORTATION ; CRISE ; SECURITE ALIMENTAIRE ; INTEGRATION REGIONALE ; INFRASTRUCTURE ; LOGISTIQUE ; TERRE AGRICOLE ; INVESTISSEMENT ETRANGER ; AFRIQUE AU SUD DU SAHARA ; PAYS ARABESCatégories principales 11 - COMMERCE ; 11.3 - Commerce Extérieur et International |
Résumé : | La déconnexion des économies agricoles africaine et arabe, confrontées à une crise agricole structurelle, se traduit par des flux commerciaux bilatéraux limités et concentrés sur un nombre restreint de produits. Leur dépendance alimentaire au marché mondial tend à saccroître. La croissance démographique, le changement climatique, linstabilité politique et la libéralisation économique débridée sont autant de facteurs aggravants du déficit agricole. La faiblesse des échanges agricoles entre lAfrique subsaharienne et le monde arabe résulte principalement de leurs structures économiques, des défaillances des politiques agricoles, de régimes commerciaux non incitatifs et de la faible qualité des infrastructures de transport. Le déficit logistique accroît considérablement la marginalisation de ces espaces agricoles par rapport à léconomie internationale et affecte la compétitivité des producteurs agricoles en générant des surcoûts de production et de transaction. Pour autant, la menace de linsécurité alimentaire, dune part, et la contrainte de la concurrence internationale, dautre part, ont favorisé des flux dinvestissement, leviers potentiels dune meilleure intégration des espaces agricoles. Dans un contexte marqué par une croissance soutenue du continent africain et par une situation dexcès de liquidités financières dans le monde arabe, de nouvelles dynamiques financières et productives sont de nature à accroître les échanges agricoles, à participer à une valorisation des terres agricoles et à favoriser le développement et linternationalisation des industries de transformation. Néanmoins, faute dune approche intégrée et stratégique des relations agricoles entre les pays dAfrique subsaharienne et les pays arabes, ces dynamiques relèvent davantage dune logique opportuniste détats voulant réduire leur insécurité alimentaire et dentreprises cherchant à développer des niches dexportation. Cette logique ne peut suffire à inverser la logique structurelle et institutionnelle de déconnexion des espaces agricoles. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | http://doi.org/10.3917/come.090.0039 |