Benjeddi M. (2014).
L'évolution des droits fonciers des femmes de tribus marocaines : cas de la tribu de Mehdia. Mémoire (Master 2 SOTERN) : CIHEAM-IAMM, Montpellier (France). 56 p. Mémoire Master 2 Recherche. Territorialités et Développements. Parcours : Sociétés Rurales, Territoire et Gestion des Ressources Naturelles [SOTERN]. Cohabilitation Université Montpellier III, Montpellier SupAgro, CIHEAM-IAMM.
Titre : | L'évolution des droits fonciers des femmes de tribus marocaines : cas de la tribu de Mehdia |
Auteurs : | M. Benjeddi |
Type de document : | Thèse, Mémoire, Master |
Editeur : | s.l. : s.n., 2014 |
Format : | 56 p. |
Note générale : | Mémoire Master 2 Recherche. Territorialités et Développements. Parcours : Sociétés Rurales, Territoire et Gestion des Ressources Naturelles [SOTERN]. Cohabilitation Université Montpellier III, Montpellier SupAgro, CIHEAM-IAMM. |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM DROIT FONCIER ; DROITS DE LA FEMME ; TERRE COLLECTIVE ; GROUPE ETHNIQUE ; INEGALITE ; MAROCCatégories principales 14 - SOCIOLOGIE ; 14.6 - Rôle de la Femme |
Résumé : | 15 millions dhectares, un actif foncier important dont le Maroc dispose sous forme de terres collectives. Ce patrimoine foncier est de plus en plus convoité et requiert chaque jour une attention particulière, spécialement pour la valeur quil a acquise avec lurbanisme et la croissance démographique. Le collectif est soumis à trois espèces de juridicité : le coutumier, le droit musulman et le droit moderne. Appartenant aux communautés ethniques, les terres collectives sont exploitées de manière collective par le biais de lusufruit ou la jouissance du revenu de ces terres par les ayants droit qui, de par le régime coutumier qui les érige, sont de sexe masculin. Depuis quelques décennies, a débuté un processus de cession de ces terres au profit des promoteurs immobiliers et le dédommagement des ayants droit masculin à lexclusion des femmes. Face à cette inégalité, les femmes des tribus de Mehdiya et Haddada ont haussé la voix pour protester contre cette action discriminatoire qui les met en dehors de tout processus dexploitation de ces terres. Ce travail retrace lhistoire de ce mouvement féminin (devenu national) et lévolution qui a conduit la femme Soulalya, pl. Soulaliyates (femme de tribu) à avoir gain de cause et obtenir le droit daccéder à lusufruit de ces terres tant en nature quen argent. Ce travail montre que ce mouvement est une contestation des lois obsolètes qui, malgré les mutations des sociétés continuent à dominer la gestion des terres de tribus et constitue aujourdhui une vraie révolution contre lordre social patriarcal. |
Nature du diplôme : | Mémoire (Master 2 SOTERN) |
Université de soutenance : | CIHEAM-IAMM |
Ville de l'université de soutenance : | Montpellier (France) |
Cote : | MAR-I33-BEN-2014 |
Directeur de Thèse : | Moity-Maïzi P. |
Membres du Jury : | Bessaoud O.; Moity-Maïzi P. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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26126 | MAR-I33-BEN-2014 | Papier | Centre de documentation | Réserve Géographique | Disponible |