Ameur F., Kuper M., Hammani A. (2017). Méthodes destimation et dextrapolation des pompages des eaux souterraines par lintégration des pratiques locales : cas de la plaine du Saïss au Maroc. Revue marocaine des sciences agronomiques et vétérinaires, 01/03/2017, vol. 5, n. 1, p. 52-63.
http://www.agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/469
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Titre : | Méthodes destimation et dextrapolation des pompages des eaux souterraines par lintégration des pratiques locales : cas de la plaine du Saïss au Maroc (2017) |
Auteurs : | F. Ameur ; M. Kuper ; A. Hammani |
Type de document : | Article |
Dans : | Revue marocaine des sciences agronomiques et vétérinaires (vol. 5, n. 1, 01/03/2017) |
Article en page(s) : | p. 52-63 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM EAU SOUTERRAINE ; EPUISEMENT DES RESSOURCES ; INEGALITE ; IRRIGATION ; POMPAGE ; EVALUATIONCatégories principales 07 - ENVIRONNEMENT ; 7.3 - Eau. Gestion de l'Eau |
Résumé : | Dans le Saïss, le développement de lirrigation par les eaux souterraines a permis la transformation des systèmes de production, en particulier lextension de larboriculture et du maraîchage, et la production de richesses. Cependant, ces transformations ne concernent quune minorité dagriculteurs en mesure daccéder et dexploiter leau souterraine. Ce développement agricole rapide a contribué à la construction dinégalités sociales et économiques, mais aussi à la baisse des niveaux des aquifères. Puisque les prélèvements réels par lagriculture ne sont pas observés, il est difficile de déterminer la part des différents types dagricultures responsables des prélèvements et didentifier des leviers pour remédier à la surexploitation. Lobjectif de larticle est de développer et comparer quatre méthodes destimation et dextrapolation des prélèvements en eau souterraines agricoles en faisant la distinction entre usages et usagers. La zone détude concerne 4200 ha dans la province dEl Hajeb. Nos observations montrent que les inégalités dexploitation des eaux souterraines sont dabord fonction des inégalités daccès à la terre, car 0,5% de grands investisseurs contribuent pour 27 % à lutilisation des eaux souterraines, sur 33 % de la SAU totale. A linverse, les attributaires de la réforme agraire (26 % de la SAU) ne contribuent que pour 14 % à la surexploitation. Les locataires, conduisant un maraîchage intensif, sont responsables pour 33 % des prélèvements agricoles sur 11 % de la SAU. Nous avons évalué la pertinence des différentes méthodes dextrapolation des prélèvements agricoles, en fonction des objectifs et de lampleur du travail de terrain nécessaire pour obtenir les données. Il est important de rendre visible les inégalités des prélèvements agricoles, pour décomposer la question de surexploitation. Préciser les contributions des uns et des autres à la surexploitation, permettra de renforcer la pertinence des plans de gestion des eaux souterraines. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | http://www.agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/469 |