Valette E., Dugué P. (2017). Lurbanisation, facteur de développement ou dexclusion de lagriculture familiale en périphérie des villes : le cas de la ville de Meknès, Maroc. Vertigo, 01/05/2017, vol. 17, n. 1, p. 1-21.
http://vertigo.revues.org/18413
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Titre : | Lurbanisation, facteur de développement ou dexclusion de lagriculture familiale en périphérie des villes : le cas de la ville de Meknès, Maroc (2017) |
Auteurs : | E. Valette ; P. Dugué |
Type de document : | Article |
Dans : | Vertigo (vol. 17, n. 1, Mai 2017) |
Article en page(s) : | p. 1-21 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM AGRICULTURE PERIURBAINE ; URBANISATION ; MARCHE FONCIER ; COMPORTEMENT DES AGRICULTEURS ; MEKNES ; MAROCCatégories principales 04 - DEVELOPPEMENT LOCAL ET REGIONAL ; 4.2 - Foncier |
Résumé : | Des facteurs variés tels que les politiques publiques en faveur du relogement des populations démunies, la promotion de la privatisation des droits fonciers agricoles, ainsi que plus généralement la croissance économique ont favorisé létalement urbain dans les principales villes du Maghreb dont Meknès au Maroc. Cette urbanisation sintensifie au détriment des terres à fort potentiel agronomique malgré les lois pour la préservation des terres agricoles. À Meknès, les agriculteurs familiaux situés en périphérie urbaine ont fourni la grande majorité du foncier constructible. Cet article présente la diversité des stratégies foncières de ces agriculteurs qui témoignent de la prise en compte de la nouvelle donne foncière, ainsi que des capacités de résistance ou de négociation des acteurs. Pour une majorité des agriculteurs propriétaires de leurs parcelles, la vente des terres a permis des investissements dans différents secteurs (transport, commerce ), mais aussi dans lagriculture, in situ ou via lachat de terres loin de la ville. Une minorité a préféré conserver ses terres afin déviter la vente à des intermédiaires et sinscrit dans une stratégie dattente spéculative. Par contre pour les agriculteurs exploitant des terres collectives sans droit de propriété privée, les stratégies sont de défense ou de conflit, dans un contexte où leurs capacités de négociation des prix ou de refus de la cession sont quasi nulles. De façon plus générale, ces processus spéculatifs favorisent lachat des terres de lensemble de la plaine par des investisseurs et des néo-agriculteurs en zone périurbaine comme en zone rurale. Laccroissement du prix de la terre fertile en zone périurbaine entraine celui du prix des terres de même qualité en zone rurale et donc fragilise lagriculture familiale au Maroc qui nest plus en mesure de sopposer aux investisseurs et grands propriétaires terriens sur un marché foncier de plus en plus spéculatif. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | http://vertigo.revues.org/18413 |