Turki S.Y., Loschi C. (2017). Chantiers de reconstruction politique en comparaison "décentralisation" en période post-révolutionnaire en Tunisie et en Libye. Année du Maghreb, 01/03/2017, n. 16, p. 71-88.
http://doi.org/10.4000/anneemaghreb.2965
http://doi.org/10.4000/anneemaghreb.2965
Titre : | Chantiers de reconstruction politique en comparaison "décentralisation" en période post-révolutionnaire en Tunisie et en Libye (2017) |
Auteurs : | S.Y. Turki ; C. Loschi |
Type de document : | Article |
Dans : | Année du Maghreb (n. 16, Mars 2017) |
Article en page(s) : | p. 71-88 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français ; Anglais |
Catégories : |
Thésaurus IAMM ORGANISATION ADMINISTRATIVE ; GOUVERNANCE TERRITORIALE ; DECENTRALISATION ; ADMINISTRATION LOCALE ; REVOLUTION ; ENVIRONNEMENT SOCIOECONOMIQUE ; TUNISIE ; JAMAHIRIYA ARABE LIBYENNECatégories principales 04 - DEVELOPPEMENT LOCAL ET REGIONAL ; 4.1 - Territoire (généralités). Economie Régionale et Spatiale. Aménagement du Territoire |
Résumé : |
Les soulèvements de 2011 dans le monde arabe ont eu une dimension territoriale certaine, mettant en relief limportance des aspects territoriaux des politiques publiques et leurs échecs en termes déquité et de développement. La décentralisation, comme dispositif de re-légitimation institutionnelle, a alors connu un moment de succès.
Dans ce cadre, la Tunisie et la Libye représentent deux pays qui ont connu de véritables bouleversements politiques en 2011 : dans ces deux cas, les régimes politiques sont tellement enracinés dans les institutions que la reconstruction post-révolutionnaire de lEtat est sensée être radicale. Les évolutions en termes de stabilité se posent presque aux extrémités, mais la décentralisation y a rapidement émergé comme composante essentielle de la réforme du système politique, en étant un élément phare du changement constitutionnel (Tunisie) ou précédant ce dernier (Libye). Les auteurs se proposent ici de comparer le processus de construction des politiques de décentralisation après la chute desdits régimes, en mettant laccent sur limportance de lhéritage institutionnel et politique dune part, le rôle des acteurs locaux, dautre part. La comparaison des deux pays durant la phase de transition, renvoyant aux contextes politiques opposés, permet de saisir les rôles des vieux et nouveaux acteurs et larticulation entre anciens et récents dispositifs institutionnels ainsi que lémergence de nouvelles pratiques au niveau local. La question de la réponse que donne lEtat à ces processus, à travers lengagement ou laffichage de lengagement vers la décentralisation (Tunisie) et le gouvernement local (Libye), est ainsi problématique. Dans les deux pays, la configuration des autorités municipales en phase de transition connaît des différences radicales dont lanalyse contribue à la compréhension de lappareil de légitimation et reconstruction étatique aux différentes échelles. En ce sens, il est encore plus promettant danalyser comment se positionnent les groupes locaux dans les deux différents contextes, entre reconfiguration institutionnelle nationale, programmes de développement et réorganisation des intérêts locaux qui précèdent la Révolution. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | http://doi.org/10.4000/anneemaghreb.2965 |